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Cédée à seulement 1.200 dinars le kilo : La viande importée est disponible à Guelma

La viande fraîche importée de l’étranger est enfin disponible dans la wilaya de Guelma. Des supérettes et quelques boucheries la proposent depuis deux jours aux consommateurs. La promesse des pouvoirs publics s’est concrétisée, à la grande satisfaction de la population qui n’avait pas les moyens financiers de s’offrir de la viande rouge locale à 2.500 dinars le kilo. Nous avons rallié, ce week-end, la supérette implantée face à la mosquée al-Qods, à la cité Gahdour Tahar de Guelma, et nous avons assisté, au rayon boucherie, à la vente de la viande sans os importée du Brésil, taxée à 1.200 dinars le kilo. Des mères et pères de famille, saisissant cette aubaine, n’hésitaient pas à commander de grands morceaux découpés par les employés dans des ballots de viande fraîche. Un septuagénaire est ravi d’acquérir une quantité de 3,150 kilos pour la modique somme de 3.780 dinars et une dame se fait servir 2,300 kilos dont elle s’acquitte en versant 2.760 dinars. La mine épanouie, elle déclare à la cantonade : « Nous allons enfin consommer de la viande bovine après tant de mois de sacrifices. Nous n’avons consommé que de la viande de poulet à 540-570 dinars le kilo et nous rêvions de beaux quartiers de viande de veau pour mijoter des plats délicieux. A présent, je suis en mesure de programmer des menus de choix à la maisonnée pendant une semaine, à savoir de la Kefta et des pâtes traditionnelles garnies de morceaux de viande ». Un retraité achète plusieurs kilos en affirmant que son épouse pourra concocter diverses recettes culinaires dont la maisonnée a été privée durant une grande période. De toute évidence, toute la clientèle est généreusement servie, sachant que le gérant de la supérette déclare qu’il dispose d’importants quotas de viandes fraîches. Attendant patiemment leur tour, des clients saluent cette décision des pouvoirs publics qui sont déterminés à lutter contre les commerçants véreux, avides de gains faciles, qui se croient tout permis. Allaoua, un retraité du secteur privé, souhaite que cette opération soit permanente pour répondre aux préoccupations citoyennes, notamment durant le mois sacré du Ramadhan. Son compagnon exprime le désir que le pouvoir d’achat soit à la portée des bourses modestes qui ne peuvent s’offrir un plateau de trente œufs à 700 dinars, de l’agneau à 2.600 dinars le kilo, des légumes et des fruits onéreux et tant d’autres produits alimentaires indispensables. L’espoir est permis et gageons que cette décision gouvernementale soit pérenne !

Hamid Baali

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