L’Établissement Public Hospitalier (EPH) d’El-Hadjar, dans la wilaya d’Annaba, bénéficie d’une réputation à la hauteur des services médicaux et des prestations d’un personnel entièrement dévoué. Il est réputé pour la qualité de ses services, que beaucoup considèrent nettement supérieurs à ceux de certaines cliniques du secteur privé, où les interventions médicales coûteraient excessivement cher, l’hygiène laisserait à désirer, et la prise en charge des patients serait aléatoire. Inauguré en 2010, il suscite la fierté et le respect des patients, qu’ils soient d’El-Hadjar, d’Annaba, ou des communes environnantes telles que Chebaita Mokhtar et Dréan dans la wilaya d’El Tarf. Cependant, depuis une semaine, un profond malaise et une sourde colère règnent au sein de cet hôpital. Selon plusieurs médecins, dont un chirurgien, la nomination d’un nouveau chef de service de chirurgie a engendré un mécontentement général et une levée de boucliers, y compris de la part de nombreux médecins d’autres hôpitaux de la wilaya d’Annaba et d’El Tarf. D’après ces médecins, le docteur Boussekine, l’un des meilleurs chirurgiens de sa génération, est reconnu pour ses compétences, son sérieux et son engagement sans faille envers les patients. Ses confrères expriment leur solidarité envers ce chirurgien « injustement évincé de son poste qui lui revient de droit ». Boussekine occuperait cette fonction depuis l’ouverture de l’hôpital, contribuant ainsi à asseoir sa réputation de sérieux et de noblesse. Chaque patient est traité équitablement, sans parti pris, piston ou favoritisme, selon nos interlocuteurs. Suite à l’introduction d’un recours auprès du ministère de la Santé et de la Population, il aurait été décidé de réhabiliter le Dr. Boussekine dans ses fonctions, en tenant compte de ses notes et des critères qui justifient sa position de chef de service. Les médecins soutenant la cause de ce chef de service affirment que « des manœuvres et des stratagèmes d’un autre temps » ont été utilisés pour « discréditer ce chirurgien qui n’obéit qu’à sa conscience de travail, tout en refusant les pressions d’où qu’elles viennent ». Cependant, les tentatives pour réoccuper son poste n’auraient tout de même rien donné pour le moment, et ce médecin resterait ballotté entre la direction de cet EPH disant ne pas avoir connaissance de cette décision, et le Contrôle financier qui lui aurait signifié qu’il n’a encore rien reçu. Dans ce sens, la Direction de la Santé de la Population (DSP) et le ministère de tutelle ont été saisis afin de clarifier les choses. A noter que nos tentatives pour en savoir plus sur cette affaire auprès de la directrice de cet EPH étaient vaines.
Iheb
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