Le directeur de l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM) de Jijel a déclaré, mercredi 29 novembre, sur les ondes de la radio locale, qu’un montant de plus de 5,3 milliards a été récupéré par ladite agence suite à de fausses déclarations émises par des bénéficiaires de l’allocation de chômage. Pour rappel, le suivi et le contrôle de ce dispositif sont assurés par les services de l’ANEM en collaboration avec ceux du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Quant aux cas dans lesquels l’allocation chômage cesse d’être versée, un décret ministériel précise que l’arrêt du versement intervient lorsque le bénéficiaire ou son conjoint trouve un emploi ou dans le cadre des dispositifs publics de soutien à la création et à l’extension des activités. Elle cesse également d’être versée à la demande du bénéficiaire, ou si ce dernier refuse deux offres d’emploi correspondant à ses qualifications, une formation visant à améliorer son employabilité, ou dans le cas où l’intéressé ou son conjoint bénéficient d’un revenu, quelle que soit sa nature. À noter également que le versement s’arrête au décès du bénéficiaire. En ce qui concerne les sanctions prévues par les dispositions du code pénal, toute fausse déclaration ou falsification de document en vue de bénéficier de l’allocation chômage entraîne la cessation du versement et le remboursement des sommes indûment perçues.
M. Bouchama
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