À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA), la résidence universitaire de la Plaine ouest a abrité une rencontre scientifique, avec la participation de médecins et de psychologues. L’évènement a été organisé avant-hier, dimanche 3 décembre, par la cellule d’écoute et de prévention des jeunes relevant de la maison de jeunes « Badji Mahmoud Réda », de la cité Safsaf. Les intervenants ont abordé le sujet sous tous les angles. Les médecins, Dr. Azzedine Saïdi et Dr. Sofia Meziani ont discuté les symptômes et les conditions de transmission de cette maladie virale. « Les voies de transmission du virus du SIDA sont sanguine et sexuelle. Il faut veiller à se protéger efficacement afin d’éviter la contamination », expliquent les praticiens. Le diagnostic de séropositivité s’avère fiable uniquement après un test de confirmation à deux prises de sang. Le diagnostic à la première prise ne révèle encore rien sur l’état de santé actuel et ne signifie pas forcément que l’on est déjà atteint du SIDA ou qu’on le sera un jour. « Le VIH est l’acronyme du Virus d’Immunodéficience Humaine. Le virus porte ce nom car il s’attaque au système immunitaire humain et l’affaiblit. En l’absence de thérapie, le virus se multiplie librement dans le corps et détruit le système immunitaire de sorte que l’organisme ne soit plus en mesure de se défendre face aux agents pathogènes, et avec pour conséquence le SIDA, puis la mort. Toutefois, grâce aux thérapies actuelles, une fin fatale peut être évitée », ajoutent les médecins. En l’absence de traitement, l’infection par le VIH passe par trois stades successifs : la primo-infection, la longue phase de latence sans symptômes, puis le SIDA. Le risque de transmission s’avère particulièrement élevé durant la primo-infection en raison de la forte charge virale à ce stade de l’infection. Le deuxième volet de la rencontre était centré sur l’aspect psychologique de la maladie. Deux psychologues, Souad Azzouz et Fatma Zohra Mokdad, ont détaillé les stades d’évolution des réactions des personnes séropositives. « Du choc à l’acceptation, en passant par le déni, les personnes atteintes du SIDA traversent ces stades et ont besoin d’un accompagnement psychologique sérieux et continu », estiment les intervenantes.
Z. A.
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