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Projet de loi de finances 2024 : Le quitus des députés

Les membres de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) ont approuvé, hier mardi, à la majorité le Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année 2024, en attendant son approbation par le Conseil de la Nation et son entrée en vigueur, après la signature du Président de la République et sa publication au Journal officiel. Le PLF 2024 prévoit une croissance économique de 4,2% et a été élaboré sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole de soixante dollars pour la période 2024-2026, et de 70 dollars comme prix de marché estimé pour le baril de pétrole brut. Selon les prévisions du texte, les exportations de biens atteindront 49,8 milliards de dollars en 2024, tandis que les importations de biens augmenteront de 7,1% par rapport aux prévisions pour 2023, pour atteindre 43,5 milliards de dollars. Sur cette base, la balance commerciale enregistrera un excédent entre les années 2024 et 2026 pour atteindre 6,3 milliards de dollars en 2024, puis 2,9 milliards de dollars et 4,2 milliards de dollars en 2025 et 2026 respectivement. Le projet de loi comprend plusieurs mesures législatives, visant principalement à préserver le pouvoir d’achat des citoyens, à soutenir l’investissement et à faciliter et numériser les procédures fiscales. S’exprimant au terme de cette approbation, le ministre des Finances a déclaré que le projet de loi de finances pour l’année 2024 devrait permettre d’assurer la stabilité de la situation économique, grâce à l’amélioration constatée des indicateurs macroéconomiques et budgétaires, due principalement aux mesures prises par les pouvoirs publics sur les plans social et économique. Laaziz Faid, ministre des Finances, a expliqué que « le texte de ce projet est la deuxième loi de finances préparée et discutée conformément aux règles et principes énoncés dans la loi organique n° 18-15 du 2 septembre 2018 modifiée et complétée relative aux lois de finances ». Et de souligner que l’augmentation des dépenses budgétaires, ainsi que la prise en compte des besoins exprimés par certaines institutions et départements ministériels, permettront la mise en œuvre des décisions des autorités publiques. Le ministre des Finances a rappelé que le projet vise à parachever la hausse des salaires, à accroître les investissements publics et ceux du développement au niveau national, à lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, à élargir l’assiette fiscale et à mobiliser les ressources, en plus de préserver le pouvoir d’achat du citoyen, améliorer le processus de numérisation et élargir la portée de son utilisation, et enfin,  poursuivre les efforts correctifs au profit de certaines wilayas.

A. K.

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