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Prévention du gaz de la mort à Annaba : Des détecteurs gratuits pour 240.000 abonnés

Une opération d’envergure a été lancée par les services techniques de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) d’Annaba afin d’équiper les domiciles des abonnés de détecteurs, en particulier pour le monoxyde de carbone. Des techniciens se chargeront de la pose et de la vérification des installations gratuitement. Chaque abonné recevra deux détecteurs, avec la possibilité de choisir l’emplacement afin d’éviter toute erreur. Les appareils de chauffage, les appareils électroménagers et les chauffe-bains, entre autres, seront minutieusement inspectés. La chargée de la cellule de communication de la direction d’Annaba de Sonelgaz  a précisé que le premier lot de 8.400 appareils a été réceptionné, et que le reste est attendu dans les prochains jours. Il convient de souligner que les appareils fournis ne porteront pas la même marque que ceux retirés de la circulation récemment. Ainsi, le monoxyde de carbone, connu sous le nom du « tueur silencieux », ne sera plus autant une menace. A noter que même les abonnés de Sonelgaz qui ne sont pas raccordés au gaz de ville bénéficieront de cette dotation gratuite.

Les forces de lordre sensibilisées

Poursuivant sa campagne de prévention visant à sensibiliser, informer et former sur les dangers liés au monoxyde de carbone, la direction de la Protection civile d’Annaba a organisé hier, mercredi 6 décembre, une journée de sensibilisation en faveur des éléments de la Sûreté nationale. Cet événement, organisé en étroite concertation avec des représentants d’autres organismes, dont la direction du Commerce et la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), s’est tenue au siège central de la Sûreté. En période hivernale, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent, notamment avec l’utilisation des appareils de chauffage. Ajoutons à cela des facteurs favorisants tels qu’une mauvaise aération, l’utilisation d’appareils mal entretenus et dont les réglages ne sont pas vérifiés régulièrement, comme les chaudières, par exemple, ou le défaut d’évacuation des gaz brûlés. Dans certains cas, d’autres installations, comme les moteurs automobiles, peuvent également émettre du monoxyde de carbone. Cette journée a été l’occasion pour le corps de sécurité de se renseigner davantage sur les appareils et les installations susceptibles d’émettre du CO. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives émises par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire visant à prévenir les risques liés à ce gaz toxique. Elle a permis d’informer les éléments de la Sûreté sur les symptômes et les signes d’intoxication au monoxyde de carbone.

Ahmed Chabi / Hanine Boucenna

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