Cela fait plusieurs années que l’Algérienne Des Eaux (ADE) de Sétif souffre de l’accumulation inquiétante des créances impayées. Ces dernières ont, selon les responsables de la structure, atteint les 122 milliards de centimes, détenues sur des Assemblées Populaires Communales (APC), des administrations, des entreprises publiques et privées, etc. dans les différentes communes de la wilaya. Un montant mirobolant qui reste inchangé depuis des années, mais qui inquiète les responsables de la structure. En effet, ces derniers éprouvent moult difficultés à récupérer leurs dus. L’ADE de Sétif, à l’instar des autres agences du pays, peine à recouvrer ses créances et par ricochet son équilibre financier, puisqu’elle peine aussi à payer ses propres factures auprès de ses fournisseurs. Outre les coûts élevés de maintenance, de renouvellement des équipements et de gestion du laboratoire, afin d’assurer une eau de bonne qualité, il y a aussi le payement des salaires des travailleurs. Selon des sources bien informées, l’utilisation de moyens de recouvrement des créances à l’amiable, par direction de ladite unité n’a pas beaucoup amélioré les choses. Assurer la continuité de la gestion de ce service public vital semble devenir de plus en plus difficile pour l’ADE. Nous y reviendrons…
F. S.
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