Les promesses des pouvoirs publics commencent à se concrétiser, à la grande satisfaction des consommateurs, ravis de cette aubaine après une longue période éprouvante pour le porte-monnaie. Au rayon boucherie, les supérettes et de nombreux commerçants proposent de la viande fraîche sans os, importée du Brésil, à 1.200-1.300 dinars le kilo, selon les parties des carcasses bovines choisies. Indéniablement, la clientèle n’hésite pas à en acheter quelques kilos, pour permettre de remettre la viande rouge au menu, après de longues périodes de végétarisme forcé. La frénésie des citoyens ne s’estompe pas, tout un chacun voulant de la viande dans ses plats après des mois de disette. Ces nouveaux tarifs des viandes rouges se répercutent sur ceux de la volaille, qui après avoir atteint les 550-570 dinars le kilo, connaît une certaine mévente, puisque concurrencée par les viandes rouges importées. Au fil des jours, une baisse des prix des viandes blanches a également été enregistrée et actuellement le poulet coûte 450-480 dinars le kilo. Par ailleurs, un miracle semble s’être opéré ces derniers jours, puisque le lait pasteurisé vendu en sachet est désormais disponible en grande quantité dans les étals. Les consommateurs n’en croient pas leurs yeux et se contentent désormais d’acheter deux sachets, rassurés par le fait que les congélateurs regorgent de ce produit si recherché par les familles. À 25 dinars l’unité, les Guelmis sont soulagés par ce tarif raisonnable, qui permet à toutes les bourses de se servir. Le plateau de trente œufs, proposé depuis des semaines à 700 dinars, amorce une baisse légère dans certaines supérettes et d’aucuns souhaitent le voir avoisiner les 400 dinars. Le marché des fruits et légumes n’est pas en reste. Pommes de terre nouvelle à 65-70 da le kilo, la botte d’oignon vert à 70 dinars, la botte de carottes à 100 dinars, les tomates fraîches à 60-80 dinars, les haricots verts à 120 da, les aubergines à 80 da, le chou-fleur à 75 da, les betteraves à 60 da, et la salade verte, fenouil et autres concombres à 60-70 da le kilo. Les agrumes sont également passés à la portée des bourses modestes, avec des mandarines, clémentines et oranges à 130-150 dinars le kilo, là où les grenades, qui inondent les étals, coûtent entre 80-120 dinars le kilo. Cependant les pommes, les poires, les bananes et les dattes de saison restent chères, respectivement à 600 da, 550 da et 350 da le kilo.
Hamid Baali
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