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Appellation contrôlée et indication géographique : N’est pas ‎ « Deglet Nour de Tolga » qui veut !

L’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI) a organisé hier, mercredi 13 décembre, à l’Hôtel Maurice Laban de Biskra, le premier atelier de formation sur la stratégie de protection des Petites et Moyennes ‎Entreprises (PME) et des dattes algériennes. Une stratégie basée sur l’enregistrement d’un produit du terroir auprès ‎de cet organisme public, afin de lui conférer une Indication Géographique (IG).

Au programme de cette journée à laquelle ont pris part les autorités locales et des représentants des ministères de l’Agriculture, de l’Industrie, du Commerce, du Tourisme et de l’Intérieur, les intervenants ont axé leurs propos sur les missions de l’INAPI, sur les notions de marque déposée, d’IG et d’appellation d’origine et sur les conditions et avantages pour les producteurs, les industriels et les artisans. À cette occasion, Mohamed Salek Ahmed Ethmane, directeur du bureau extérieur de ‎L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), l’instance mondiale chargée des politiques, des services, de l’information et de la coopération en matière de propriété intellectuelle, a annoncé que le processus visant ‎à faire bénéficier la datte de la variété « Deglet Nour de Tolga » d’une IG et d’une appellation d’origine a été lancé. ‎‎« Cette stratégie d’appui au développement des PMI et PME consiste à conférer au produit local un statut en fonction de son milieu géographique, comprenant les facteurs naturels et le savoir-faire d’une population reflétant une histoire collective. Parmi les dizaines de produits du terroir algériens éligibles à une IG, la datte ‎de Tolga est le produit qui répond parfaitement aux spécificités et aux normes édictées par les organismes internationaux. Quand un produit est protégé par un outil légal, par le biais de la propriété intellectuelle, cela ‎lui octroie une meilleure visibilité sur le marché international et une garantie pour les consommateurs. ‎L’OMPI agit pour la promotion et la protection des produits locaux et des producteurs et des artisans, mais aussi de l’État et de son économie. J’exhorte les industriels et les phoeniciculteurs de Biskra à adhérer à cette stratégie et à respecter les cahiers des charges, condition sine qua non pour réussir sur le marché international ‎et booster les exportations de manière significative », a déclaré notre interlocuteur.‎

Hafedh Moussaoui ‎

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