Une journée d’étude et de sensibilisation visant à lutter contre toutes les formes de fraude et d’abus dans le domaine des prestations de sécurité sociale a été organisée avant-hier matin, jeudi 14 décembre, à la maison de la culture par l’agence de la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) d’Annaba. L’événement a été placé sous sous le slogan : « Maintenir la pérennité du système national de sécurité sociale est la responsabilité de tous ». Après une courte allocution prononcée au nom du wali par le directeur de l’Emploi, qui a officiellement ouvert la journée d’étude, Abdelghani Ould Amer, directeur de la CNAS d’Annaba, a pris la parole. Il a souligné que cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan d’action du gouvernement 2020-2024. « Ce plan vise à assurer la pérennité du système national de sécurité sociale en améliorant la qualité du service par la mise en place de dispositions en faveur des citoyens, telles que le service électronique, en s’appuyant sur des technologies très développées », a-t-il souligné. Placée sous l’égide du wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, cette journée d’étude, à laquelle ont participé les cadres, les pharmaciens d’officines et les invités, vise à sensibiliser les citoyens, les pharmaciens et les praticiens afin de lutter contre l’utilisation abusive de la carte Chifa par certains assurés sociaux ou par des tiers. Elle aborde également la fourniture de certificats de maladie de complaisance et la conservation illégale de cette carte par les pharmacies conventionnées. Ces pratiques illégales constituent un préjudice à la pérennité du système national de sécurité sociale. Dans ce contexte, la CNAS signale des dépassements de la part de certaines officines ou cliniques, contraires aux conventions signées avec elles. « Celles-ci exigent des assurés sociaux ou à leurs ayants droits de payer en espèces un montant supplémentaire, ce qui va à l’encontre de la convention signée entre les deux parties », indique le communiqué de presse. En conclusion, la CNAS en appelle à tous pour mettre fin à la fraude, qui profite à certains assurés sociaux et à leurs ayants droits en portant préjudice au système national de la sécurité sociale.
Nejmedine Zéroug
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