L’USMAn est au bord de l’abîme, rien ne va plus dans la maison des Tuniques rouges. Accablée de dettes, avec plus de 14 milliards de centimes à rembourser, l’équipe bônoise s’est vue refusée la délivrance des licences et le recrutement de nouveaux joueurs par la Chambre de Résolutions des Litiges (CRL), relevant de la Fédération Algérienne de Football (FAF), ce qui l’a poussé à évoluer avec la réserve dès le début du championnat de Ligue 2. Sur les huit matches joués, elle s’est classée 15e, avec 4 défaites et 4 nuls : l’un des bilans les plus catastrophiques jamais enregistrés depuis qu’elle évolue en Ligue 2. Malgré la dernière marche des supporters, appelant les autorités locales à sauver l’équipe d’une éventuelle relégation, en trouvant des solutions, l’USMAn continue de se débattre et d’enregistrer de mauvais résultats. « Les supporters qui sont descendus dans la rue ont réclamé que l’USMAn soit dirigée par une entreprise, au même titre que les autres clubs en l’occurrence le MCA, le CRB, l’ESS, etc. » Le wali, Abdelkader Djellaoui, a promis à quelques anciens joueurs accompagnés des représentants des supporters reçus au siège de la wilaya de trouver une issue salutaire au club bônois. Selon certaines indiscrétions qui restent à confirmer et suite à un compromis trouvé entre l’instance fédérale et le club Usmiste, ce dernier sera autorisé à recruter lors du prochain Mercato, durant lequel les licences des joueurs leur seront délivrées, pour que les Tuniques rouges puissent entamer la phase retour dans de meilleures conditions. Sur un autre volet, l’assemblée générale devra se réunir pour élire un nouveau président du club, puisque Nacer Benali, l’actuel président du club, qui a par deux fois remis sa démission, deux fois refusée, persiste à vouloir rendre le tablier. Celui-ci a annoncé dernièrement sa démission du club à une chaîne de télévision privée, en déclarant qu’il n’acceptera jamais que son nom soit souillé et que ses parents soient insultés par certains supporters indélicats.
Nejmedine Zéroug
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