Le président du Conseil de la Nation a déclaré que les récentes visites d’inspection du président de la République dans les wilayas de Djelfa et de Tindouf ont mis en lumière le vrai visage de la nouvelle Algérie. Intervenant, avant-hier jeudi à l’occasion d’une plénière de la Chambre haute du Parlement dédiée au vote du projet de finances pour l’année 2024, Salah Goudjil a mis en garde contre les ennemis de l’Algérie, affirmant : « Ce que nous avons accompli sur le chemin de la nouvelle Algérie doit être préservé en tant que citoyens et responsables pour que notre pays reste à ce niveau. L’Algérie n’est pas seule et nous avons de nombreux ennemis, visibles et cachés ». Par ailleurs, le président du Conseil de la Nation a évoqué l’élection de l’Algérie comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. « L’année prochaine, l’Algérie sera membre non permanent du Conseil de sécurité pour la première fois et pour une période de deux ans, ce qui fera que le message de l’Algérie sera fort devant les nations. » Goudjil a également estimé que le secteur économique, qui s’était effondré, a « repris son souffle », indiquant que la situation économique était en « bonne voie pour assurer l’avenir du pays ». Et de considérer que toutes ces réalisations ne sont pas temporaires, pour cinq ans seulement, mais seront pérennes au bénéfice des générations futures, notant que l’État algérien a été édifié sur des « bases solides » et que chaque citoyen y trouve sa place. Il a révélé que l’année prochaine sera marquée par des dates importantes « pour concrétiser tous les engagements du président de la République ». Enfin, rappelant les positions immuables de l’Algérie en faveur des causes palestinienne et sahraouie, le président du Conseil de la Nation a affirmé que « l’Algérie soutiendra toujours la libération des peuples et leur droit à l’autodétermination. » Dans la foulée il a mis l’accent sur la centralité de la cause palestinienne pour l’Algérie, qui est « fière des sacrifices consentis par le peuple palestinien dans les batailles qu’il livre et de la déroute des armées sionistes à Ghaza. » Ces sacrifices, a-t-il poursuivi, ont amené l’opinion publique occidentale « à changer sa vision à l’égard de la cause palestinienne, appelant les dirigeants palestiniens à la même unité que celle incarnée par la Révolution du 1er novembre. » Quant à la question sahraouie, Goudjil a réaffirmé la position algérienne, reposant sur l’organisation d’un référendum d’autodétermination, se disant convaincu que « le peuple sahraoui finira par décider de son avenir librement ».
A.K.
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