Le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, était hier samedi en déplacement à Sidi Bel Abbès, où il a inauguré le nouveau siège dédié à la radio locale. Un véritable complexe médiatique, comprenant des salles de rédaction et des studios répondant aux exigences du travail d’information actuel. Tout en exprimant son admiration pour le nouveau siège en termes d’architecture et d’équipements et en louant les efforts des autorités locales, le ministre a souligné l’importance de la formation et de la qualification dans la radio algérienne, afin de s’adapter aux technologies modernes. L’inauguration de cet édifice ultramoderne a coïncidé avec la célébration du 67e anniversaire du lancement de la diffusion de la radio Algérie libre et combattante, dont la première émission fut diffusée le 16 décembre 1956 sous le slogan « ici la radio de l’Algérie libre et combattante, la voix du Front de libération s’adresse à vous, du cœur de l’Algérie ». Laâgab a par ailleurs assisté à cette occasion, qui est considérée comme un évènement historique de première importance, à une conférence sous le thème « radio Algérie libre, un modèle de média révolutionnaire engagé et un exemple pour les médias de la résistance ». La conférence a été animée par trois universitaires, des journalistes et des académiciens, en présence d’étudiants en communication et de citoyens intéressés par les médias. Un hommage appuyé a été consacré à Aïssa Messaoudi, dont la voix a été immortalisée. Saisissant cette opportunité, le ministre a tenu à souligner que « la flamme de la guerre de libération ne devrait pas s’éteindre tant que les médias resteront ses gardiens ». « La radio algérienne, qui a toujours été une radio militante, fait actuellement face à d’autres défis, notamment l’accompagnement du développement local », a-t-il fait savoir, en soulignant que le président de la République a lancé « des programmes ambitieux à travers les différentes régions du pays, et qu’il est donc nécessaire que la radio algérienne les présente et mette en valeur les efforts de l’État ». Prenant la parole à son tour, le directeur général de la radio algérienne a souligné, pour sa part, « l’importance de la résistance médiatique qui s’est jointe à la résistance politique, diplomatique et armée après le succès de la vision prévoyante de nos révolutionnaires ». Mettant en exergue le rôle des médias en temps de paix comme en temps de guerre, il a tenu à souligner que « les puissances oppressives perdent toujours leurs guerres sur les champs de l’information et de l’éthique, comme c’est le cas aujourd’hui avec l’ennemi sioniste ». Il est à signaler que contrairement aux prévisions pessimistes annonçant la fin de la radio, ce média a su s’adapter au nouveau contexte technologique, en tirant profit au maximum des nouvelles opportunités qu’il offre. Finalement, le web n’a pas tué la radio, mais lui a ouvert de multiples perspectives.
M. M
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