À la faveur des importants volumes pluviométriques enregistrés durant la première quinzaine du mois, après une longue et frustrante période de sécheresse, qui a découragé bon nombre de fellahs quant à la réussite de leurs cultures, l’espoir revient enfin, notamment auprès des céréaliculteurs.
En effet, suite à cette aubaine hydrique providentielle, ceux-ci ont revu leurs ambitions de récoltes à la hausse, d’autant que la décision du président de la République concernant l’octroi à titre gracieux des semences et des engrais est venue à point nommé, les encourageant à aller de l’avant, malgré l’important retard ayant affecté la campagne labours-semailles. Cette dernière reprend ainsi du poil de la bête, au vu de l’affluence qui est enregistrée ces derniers temps devant les guichets de la Coopérative des Céréales et des Légumes Secs (CCLS), avec tous ces camions qui poussent aux portes de cet organisme. Les autorités, qui étaient en visite, le mardi 12 décembre passé, dans une des daïras les plus prolifiques en matière de glanage de grains, en l’occurrence BirBouhouch, n’ont pas manqué d’appeler les agriculteurs et notamment les céréaliculteurs à se remettre au travail afin de sauver la saison, sachant que la terre a été suffisamment arrosée pour retrouver sa fonctionnalité naturelle. « Comme tout le monde le sait, la situation héritée du déficit de la manne hydrique a fait que la campagne labours-semailles ne s’est pas effectuée dans les conditions habituellement admises, toutefois avec la mesure prise par le président de la République consistant en l’octroi aux céréaliculteurs les moyens de base de façon gracieuse et le changement climatique intervenu ces derniers jours, cette phase de l’activité agricole devrait retrouver son rythme normal » a indiqué le wali. Et d’ajouter : « Le fait que 70% des agriculteurs, si ce n’est plus, ont été servis en produits basiques, ne peut que pousser à l’optimisme quant à la réussite de la saison. » Il importe d’indiquer que la wilaya de Souk Ahras a de tous temps occupé les premières loges en matière de production céréalière, s’offrant même le luxe, durant certaines saisons, de se classer au premier rang avec ses plus de deux millions de quintaux par an.
Hamid Fraga
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