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Blocage à la commune d’Aïn Smara (Constantine) : Le wali adresse un ultimatum aux élus !

Le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, vient dinstruire les élus de lAssemblée Populaire Communale (APC) dAïn Smara, en conflit depuis quelques mois, de régler leurs différends au plus tard en fin de la semaine en cours. Faute de quoi, il devra intervenir en tant quautorité de tutelle pour résoudre le blocage, causé par un conflit entre le président et les élus, organisés en bloc dopposition. Selon le communiqué relatif à cette affaire, publié avant-hier, dimanche 17 décembre, sur le site Internet de la wilaya, le chef de lexécutif a réuni en son cabinet le président de lAPC dAïn Smara, Abdelouahab Abbaz, et ses opposants, tentant de jouer le rôle de médiateur pour régler ce conflit. Ce dernier bloque singulièrement les activités de lorgane élu presque depuis la rentrée, qui a eu lieu au mois de septembre. En réunissant les parties en désaccord, Sayouda a tenu un discours réconciliateur, les incitant à rapprocher leurs points de vue et à faire preuve avant tout desprit de responsabilité. Il a mis en lumière la nécessité de respecter et dappliquer les lois de la République et de faire montre de tolérance les uns envers les autres, en acceptant lopinion de chacun et de communiquer entre eux démocratiquement afin de dépasser les divergences qui peuvent surgir au sein de lassemblée. Le wali a par ailleurs souligné limportance du fonctionnement normal des services de la municipalité dans lintérêt des citoyens. Il a également incité les deux clans opposés à agir pour dégager une solution consensuelle et dereprendre au plus tôt les activités de lAPC, à travers la mise en place dune feuille de route destinée à gérer les affaires de la commune. En dernier lieu, il a instruit les protagonistes du conflit de serrer les rangs pour dépasser la situation négative dans laquelle est engluée Aïn Smara avant la fin de la semaine en cours, pour éviter quil nait à geler les activités de lAPC et confier la gestion des affaires courantes à la daïra, comme le stipule la loi.

A. Mallem

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