Les travailleurs affiliés au Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) de l’université Abdelhamid Mehri ont organisé hier, mardi 19 décembre, un sit-in de protestation. Ils contestent ce qu’ils considèrent, selon le communiqué du syndicat, comme une situation préoccupante dans cet établissement universitaire. Cette situation a engendré des tensions dans le climat de travail, suscitant un sentiment de frustration et de mécontentement parmi certains travailleurs, employés, et agents de sécurité. L’objectif affiché est de rétablir la sécurité et la stabilité professionnelle au sein de l’université. Le communiqué indique que malgré l’entrave à l’action syndicale et l’ordre donné à la société de sécurité privée par le premier responsable de l’université d’interdire l’accès aux représentants syndicaux et à deux gardes sous contrat, en invoquant abusivement leur suspension provisoire, les motifs de la grève ont été présentés aux travailleurs et employés de toutes catégories. En outre, ils ont été dénoncés sous l’égide du SNAPAP, supervisé par le secrétariat de wilaya et soutenu par toutes les sections syndicales, à savoir des universités des frères Mentouri (Constantine-1) et de Salah Boubnider (Constantine-3), de l’Agence thématique de recherche en sciences sociales et humaines, l’école nationale supérieure de biotechnologie de Constantine-3, et la direction des Œuvres Universitaires d’El Khroub. La section syndicale considère que, suite à la fermeture des portes du dialogue, à la discrimination, au favoritisme, au deux poids deux mesures entre les employés et entre les partenaires sociaux, ainsi qu’aux mesures arbitraires et illégales contre les délégués syndicaux, le syndicat menace de durcir son action par tous les moyens légaux si ces points ne sont pas pris en considération.
Rafik S.
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