Jiu Jitsu : L’Open national atteint ses objectifs

Les amateurs d’arts martiaux de la wilaya ont été choyés le weekend passé, vendredi 22 et samedi 23 décembre, avec la tenue de l’Open national de Jiu Jitsu à la salle sportive « Chahlef Chahreddine ». L’évènement a concerné toutes les catégories d’âge. Cette compétition a permis la rencontre entre sportifs des différentes wilayas du pays. « La participation à cette compétition va permettre de jauger le niveau national et de se préparer sérieusement aux autres rendez-vous nationaux », a relevé un entraîneur. Cet open a vu la participation des candidats dans deux catégories, Gi et No-Gi. « Les pratiquants de Jiu-Jitsu ont tous des préférences différentes sur la façon dont ils préfèrent combattre. Ce qu’ils portent pendant l’exercice définit généralement cela. Le Gi et le No-Gi sont les deux principaux styles d’entraînement », explique un participant. Dans le détail, le Gi est une tenue typique du Jiu Jitsu Brésilien (JJB).Généralement porté par divers pratiquants d’arts martiaux anciens en Extrême-Orient, il trouve ses racines au Japon. Le mot Gi signifie  « robe » ou « vêtement » en japonais, la tenue se compose généralement d’une veste en coton épais, d’un pantalon à cordon renforcé et d’une ceinture qui indique le rang. En outre, le Gi est souvent appelé Kimono dans d’autres disciplines. Pratiquer le JJB avec un kimono signifie donc combattre en Gi. Le No-Gi pour sa part signifie s’entraîner sans l’utilisation de l’uniforme traditionnel. La plupart des pratiquants portent un « rash-guard » T-shirt juste-au-corps en Lycra, NDLR)et un short lors de l’entraînement No-Gi, car ils n’entravent pas la mobilité. « Fondamentalement, le Gi et le No-Gi sont relativement similaires. Vous combattez toujours pour atteindre une position dominante ou pour soumettre votre adversaire. Si vous concentrez votre JJB sur les mécaniques corporelles appropriées, vous devriez avoir un jeu puissant, que vous portiez un Gi ou un rash-guard », ajoute notre interlocuteur. Les attaques basées sur Gi dépendent de l’utilisation du kimono pour contrôler ou déployer une attaque. Comme le Gi fournit des points de contrôle supplémentaires, établir et faire lâcher les grips (anglicisme pour désigner la prise, NDLR) est une composante primordiale dans le JJB en GI.

Z. A.