Les parents des élèves du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Cheikh Tahar viennent de tirer la sonnette d’alarme pour alerter les responsables sur la situation alarmante qui prévaut dans l’établissement scolaire depuis des années. Ils s’en remettent au wali, Abdelkader Djellaoui, pour qu’il intervienne et mette fin à une situation difficile dans laquelle se débattent les enseignants et les élèves, à cause des infiltrations des eaux pluviales, des plafonds effondrés, ainsi que de la défectuosité de l’installation électrique dans les salles de cours. « Depuis que les infiltrations d’eaux pluviales ont pénétré dans les classes, qui sont au nombre de sept, les élèves ont été priés de les quitter pour suivre leurs cours dans les autres salles. Même les canalisations des eaux usées sont bouchées », a dit la mère d’un enfant scolarisé au sein de cet établissement. Lui emboîtant le pas, un autre parent dira : « L’étanchéité qui laisse à désirer est la cause principale des infiltrations. Plusieurs salles de cours sont fermées et sont interdites d’accès pour des raisons de sécurité. Les responsables de ce CEM sont contraints sans le vouloir de surcharger les classes pour éviter l’arrêt des cours. Malgré nos appels et nos doléances, portées à qui de droit, pour qu’ils prennent en charge ce problème, c’est-à-dire ordonner des travaux de réfection, d’étanchéité, de rénovation de l’installation électrique et du chauffage, etc. ». Les grands perdants dans cette affaire restent les élèves, qui subissent ce calvaire sans rien pouvoir y faire. « La salle de sport est elle aussi fermée, à cause de son état de dégradation très avancé », a tenu à nous indiquer Saïd, un élève accompagné de sa mère. « On souhaite que le wali intervienne dans les meilleurs délais pour mettre fin à cette situation dramatique », ont déclaré plusieurs parents d’élèves.
Nejmedine Zéroug
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