Les élèves scolarisés à l’école primaire Abdelhamid Bourouag de la commune de Chelghoum Laid, dans la wilaya de Mila, prennent leurs repas debout, faute de chaises dans le réfectoire de leur établissement. Cette lacune a été récemment portée à la connaissance du wali par Abderrazak Baâouche, élu à l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW). Baâouche, qui intervenait à la quatrième session ordinaire de cette assemblée élue, a révélé, en effet, que les enfants de l’école primaire Abdelhamid Bourouag prenaient leurs repas debout à la cantine de l’école. Il a fait savoir qu’il tenait l’information du directeur de l’établissement en personne et que celui-ci l’avait chargé de porter cette carence à la connaissance des autorités. Contacté par nos soins, cet élu nous dira à ce propos : « C’est la réalité. Les élèves de cette école n’ont pas de chaises pour s’asseoir à l’heure du déjeuner. Ils mangent debout depuis le début de l’année ». Notre source souligne, d’autre part, que le réfectoire était à l’origine une salle de cours qui a été transformée en lieu de restauration scolaire. Contacté à ce propos au téléphone, le dimanche 24 décembre, le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Chelghoum Laid, Omar Saâdouni, a précisé : « La cantine scolaire en question ne manque pas totalement de chaises. Il y a des sièges mais ils sont en nombre insuffisants ». Et d’ajouter : « Et puis, cette école est nouvelle et son équipement n’incombe pas à l’APC mais à la direction de l’Education, comme tous les établissements scolaires de construction récente ». Pour y voir plus clair, L’Est Républicain a pris attache, le même jour, avec le directeur de la planification et de l’équipement à la direction de l’Education, Mohammed Baâouche. Celui-ci a renvoyé la balle à la commune. Il a fait savoir que les écoles primaires sont placées sous l’autorité de la commune et que, par conséquent, leur équipement incombe aux services municipaux. Et en attendant qu’on se mette d’accord sur la partie qui a la charge de meubler le local de chaises, les potaches de l’école Bourouag continueront de prendre leur mal en patience.
Kamel B
Partager :