C’est un constat qui n’aura échappé à personne : chaque année, pendant les trois ou quatre mois précédant le nouvel an, les municipalités procèdent à l’élagage des arbres bordant les trottoirs des routes urbaines. Malheureusement, cette opération, importante à plus d’un titre, ne concerne que les grandes artères et les avenues, au grand regret des habitants des cités. Ces arbres, qui sont abandonnés à leur triste sort, nuisent non seulement à l’esthétique urbaine, mais aussi à la tranquillité des riverains, leurs branches tentaculaires grimpant parfois jusqu’aux balcons du deuxième étage, entravant la visibilité. Cette réalité est perceptible dans de nombreuses communes, à l’image de Besbes, Ben M’hidi, Lac des Oiseaux, Boutheldja et Dréan. Dans cette dernière, précisément à la cité des 1.300 logements, le long de la route où stationnent les fourgons assurant le transport des voyageurs vers la localité d’Ain Allem, les arbres alignés n’ont presque jamais fait l’objet d’une opération d’élagage. Les habitants de ce quartier expriment une frustration totale, tout comme les transporteurs dont les demandes répétées adressées aux services de l’Assemblée Populaire Communale (APC) sont restées sans réponse. Même les requêtes formulées auprès du district des services des forêts n’ont abouti à rien. Ces habitants nous ont déclaré qu’ils avaient, à un moment donné, sollicité les services d’un élagueur moyennant une petite rémunération. Malheureusement, faute de moyens tels qu’une nacelle sur un camion ou une scie électrique, cette personne a rencontré des difficultés pour mener à bien son travail. Nos interlocuteurs expriment le vœu que cette problématique soit prise en charge.
Iheb
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