Œuvres universitaires d’El Khroub : Le numérique fait baisser les dépenses !

Les dépenses de restauration à la Direction des Œuvres Universitaires (DOU) d’El Khroub ont diminué durant cette saison universitaire d’environ 40 % par rapport aux années précédentes, suite à la généralisation de la numérisation dans les différentes résidences universitaires. Dans ce contexte, un certain nombre de plateformes numériques ont été lancées pour améliorer les services fournis aux étudiants, ce qui a eu un impact positif sur les dépenses de fonctionnement.

La plateforme d’identification par reconnaissance faciale des résidences universitaires a contribué à empêcher l’entrée de personnes étrangères dans ces installations. La numérisation des autres services, avec des plateformes dédiées, tels que les bourses et l’hébergement, ont également contribué au processus. Un service d’activités culturelles a également été lancé, contribuant à mettre en valeur les talents des étudiants, dès les premiers jours de leur arrivée dans les résidences, cette mesure s’inscrivant dans le cadre de la transformation des résidences en installations dynamiques. La DOU a également mis en place un billet électronique et des portes tournantes au réfectoire central, ce qui a permis de réduire le nombre de repas et de faire en sorte de limiter les repas distribués aux étudiants à un seul. Un assainissement de la situation contrastant fortement avec l’ancienne méthode, où le chaos régnait, avec des comportements de gaspillage qui étaient devenus monnaie courante et qui saignaient à blanc les fonds octroyés aux œuvres universitaires. Ces nouvelles mesures ont permis de réaliser une baisse de 40 % des dépenses alimentaires, de rationaliser les dépenses, en plus d’améliorer la qualité et d’augmenter et de diversifier les composantes des repas, sans parler de la diminution du gaspillage et des aliments gâchés et jetés. Il y a lieu de relever que la DOU d’El Khroub supervise sept résidences, pour la plupart situées au niveau du campus universitaire d’Ali Mendjeli et deux résidences à El Khroub. Leur aménagement est excellent, à l’exception de celle de Mohamed Seddik Benyahia, dans la commune d’El Khroub, construite en 1986. Elle devait être partiellement fermée cette année, mais la procédure a été retardée. Les étudiants y résidant seront transférés au campus universitaire à partir de l’année prochaine, avant le lancement de son opération de réhabilitation.

M. A.