Les travaux de bitumage des routes du lotissement Benabdelmalek Ramdane, jouxtant El Djedour et distant de sept kilomètres du centre-ville de Constantine sont à l’arrêt, au grand dam des riverains. Ces derniers ne sachant plus à quel saint se vouer, interpellent le premier responsable de la wilaya, Abdelkhalek Sayouda, à trois représentants qui ont pris attache avec notre rédaction.
Il est le seul, disent-ils, en mesure de « mettre un terme à toutes ces tergiversations, ayant marqué le projet jusqu’alors ». Le lotissement s’est transformé en un immense bourbier à ciel ouvert, affirment nos interlocuteurs, visiblement excédés par cette situation. Les autorités locales devraient se pencher sur ces projets inachevés, lancés dans les autres parties de la ville, estiment-ils. Et de poursuivre, en indiquant que l’amélioration urbaine du quartier et des autres cités « devrait s’inscrire dans le cadre de la gestion de la ville, sans discrimination aucune ». « Nous dénonçons par le biais de votre journal cette politique sélective, à peine voilée, qui ne peut que cultiver ce sentiment de marginalisation ressenti par toute une population », déplorent-ils. « Nous revendiquons juste notre droit à un cadre de vie agréable », ont-ils tenu à marteler. « Est-ce trop demander ? » s’interrogent-ils, avec une pointe de désappointement. Un avis, ou plutôt un sentiment que les riverains des quartiers périphériques du chef-lieu de wilaya partagent. Face à des travaux qui s’éternisent, au grand dam des riverains, la question demeure posée : « Quand verra-t-on le bout du tunnel ? » La réponse se trouve chez les services chargés du projet.
M. Kherrab
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