L’idée de mettre en place 150 conteneurs enterrés à travers les quartiers de Constantine n’est pas abandonnée, comme en témoigne la réunion tenue avant-hier, dimanche 31 décembre, au siège du cabinet du wali. Les participants comprenaient le secrétaire général de la wilaya, le Directeur de l’Administration Locale (DAL), le directeur de la Réglementation et des Affaires Générales, des représentants de la daïra et de l’Assemblée Populaire Communale (APC) et des cadres de la direction de l’Environnement. Notons également la présence du directeur de l’Etablissement public de la propreté et de la santé publique de Constantine « PROPREC ». Sous la présidence du chef de l’exécutif de wilaya, Abdelkhalek Sayouda, cette rencontre a été l’occasion de faire le bilan d’une opération qui tarde à se concrétiser. Lancé en 2014, le projet a été relancé par le premier responsable de la wilaya, qui a donné des directives pour que les responsables de PROPREC, une Entreprise Publique à caractère Industriel et Commercial (EPIC) relevant des services de la wilaya et chargée de l’enlèvement et du traitement des déchets, prennent en charge la réalisation de ce projet sur le terrain. Au cours de la réunion, le wali a critiqué la gestion de l’APC de Constantine concernant ce dossier, expliquant ainsi sa décision de confier le projet à l’entreprise mentionnée précédemment, sans dévoiler le coût total du projet. En réalité, la gestion globale des déchets ménagers est activement critiquée, et il est déplorable de constater que la ville de Constantine, ou Cirta, ne correspond pas aux normes de propreté souhaitées par sa population. Confié à des micro-entreprises privées gérées par des jeunes, le projet était apparemment confronté à des problèmes financiers, une situation partagée par d’autres entreprises chargées du ramassage des déchets ménagers. Malgré les années écoulées, les élus locaux de la municipalité de Constantine ne semblent pas en mesure de résoudre ce problème, laissant la ville submergée par les déchets ménagers, de Boussouf à Djebel Ouahch, en passant par Daksi. Il convient de rappeler que l’installation de ces bacs enterrés faisait partie d’une stratégie innovante en matière de protection de l’environnement, visant principalement à redorer le blason de la ville terni par des déchets éparpillés dans une anarchie totale. Avec ces « bacs enfouis », les habitants pourront se débarrasser définitivement des odeurs nauséabondes émanant des déchets exposés à l’air libre. Parmi les avantages de ce projet novateur par rapport aux moyens de collecte dits classiques, il est important de souligner leur résistance au feu et leur aspect esthétique.
M. Kherrab
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