Les égouts à ciel ouvert, on en a plein la vue et le nez tant les odeurs nauséabondes incommodent passants et riverains dans plusieurs quartiers de la ville d’El Tarf. La cité des 100 logements en est un exemple édifiant. Ses habitants ont à maintes reprises saisi les services concernés, notamment ceux de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI) et les services techniques de l’Assemblée Populaire Communale (APC), pour trouver une solution à cette situation qui les inquiète au plus haut point. Selon les résidents de cette cité, il s’agit d’un véritable problème de santé publique. Heureusement que l’on est en période d’hiver. Sinon, on aurait été obligé de fermer toutes les fenêtres pour échapper aux odeurs pestilentielles. Les regards éventrés qui laissant s’échapper ces eaux usées résultent à la fois de canalisations bouchées et de conduites communes des locataires, nécessitant d’être remplacées. Notons que des élus dont le maire d’El Tarf, accompagnés d’autres responsables, se sont rendus, la semaine passée, à la cité des 100 logements pour tenter de remédier à cette problématique. Il faut souligner que cette dernière n’est pas spécifique à cet endroit. En plein centre-ville, il n’est pas rare de voir des eaux usées couler sur la chaussée, un état de fait lié à la particularité de cette petite ville en constante expansion, construite sur une plaine qui requiert une opération majeure pour renouveler l’intégralité du réseau d’évacuation. Il ne faut pas oublier l’impact des nombreux commerces, surtout les restaurants et pizzerias, dont les rejets contribuent à dégrader un réseau déjà saturé. Et ce ne sont pas les interventions occasionnelles des camions-aspirateurs qui vont régler cet épineux problème.
Iheb
photo : archives
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