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Djellaoui visite les zones industrielles de la wilaya : Octroi de 19 autorisations d’exploitation définitives

« Dotée d’atouts indéniables, à l’image de ses multiples Zones Industrielles (ZI) et d’Activités Commerciales (ZAC), Annaba est appelée à devenir un pôle de formation par excellence », a déclaré Abdelkader Djellaoui, wali d’Annaba, à l’issue d’une visite de travail et d’inspection effectuée hier, samedi 6 janvier. Cette sortie a ciblé les ZI d’Aïn Sayed (Aïn Berda), de Berrahal, d’Oued El Aneb et d’El Bouni. Le périple s’est soldé par l’octroi, sur initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de pas moins de 19 autorisations d’exploitation définitives au profit des opérateurs actifs principalement dans les ZI d’Aïn Sayed et de Berrahal, et versés dans différents créneaux. Cela a eu lieu malgré certaines insuffisances, relevées notamment à la ZI d’Aïn Sayed, située à quarante kilomètres au sud de la wilaya, qui a connu ces dernières années des problèmes d’approvisionnement en énergies électrique et gazière. Cette difficulté a eu un impact négatif sur le développement des entreprises de production devant voir le jour sur le site. Selon les explications du directeur de l’Industrie et des Mines de la wilaya d’Annaba, sur les 160 projets prévus pour la ZI d’Aïn Sayed, 80 ont été attribués, mais quarante d’entre eux n’ont pas été lancés. « Parmi ceux-ci, vingt assiettes foncières ont déjà été récupérées par les services du domaine public, et vingt projets sont actuellement en justice », a-t-il affirmé. Les services du domaine public d’Annaba ont récupéré d’importantes assiettes foncières destinées à accueillir des projets dans divers secteurs, notamment l’hôtellerie et l’agroalimentaire, en particulier dans les ZI des communes de Berrahal, d’Aïn Berda et d’Annaba. C’est ce qu’a révélé le directeur du Domaine national d’Annaba lors de cette sortie. Nous apprenons également que ces terrains seront réattribués à certains opérateurs économiques susceptibles de contribuer au développement de l’activité économique locale. Ces superficies seront attribuées avec des dispositions facilitant les démarches des opérateurs économiques, dans le but d’éviter certaines procédures et contraintes bureaucratiques. La raison invoquée est que les investisseurs n’ont pas respecté les lois en vigueur et les cahiers des charges. En effet, plusieurs mois après avoir obtenu les permis de lotir, certains projets n’ont même pas été lancés, tandis que d’autres ont été entamés puis abandonnés pour diverses raisons. Les cahiers des charges stipulent pourtant que les projets doivent absolument être lancés dans les trois mois suivant l’obtention du permis de lotir. À défaut, le projet défaillant sera annulé et l’assiette foncière sera récupérée par le service du domaine public. Le chef de l’exécutif de la wilaya d’Annaba, attentif aux doléances des opérateurs économiques, a estimé que les nombreuses sociétés économiques privées et étatiques d’Annaba peuvent contribuer à placer la ville sur la voie du développement, assurant également la prise en charge des stagiaires et offrant des débouchés. Et de souligner : « Annaba ambitionne légitimement de se développer harmonieusement, de devenir un véritable poumon économique grâce à des projets d’investissement rentables et d’importance économique, tout en optant pour une économie équilibrée en dehors des hydrocarbures ». Dejalloui a exigé l’élaboration d’une stratégie dans ce sens, orientée vers la production basée sur les ressources locales, créant ainsi différents postes d’emplois. Le wali a visité l’usine de fabrication des boissons gazeuses « Bona », la gamme de la Société A Responsabilité Limitée « International Drinks Company » (SARL/IDC) dirigée par le docteur Djamel Moussa Ouinez, ancien président des clubs de l’Union Sportive Madinet Annaba (USMA) et de « Hamra ». Fondée en 2000 Schweppes d’Algérie, l’entreprise a ensuite donné naissance à sa propre marque, « Bona », deux ans plus tard. Il s’est montré très satisfait de la production, de la qualité et de la main-d’œuvre offertes par l’entreprise. Selon les explications du gérant, dans son programme d’investissement pour l’année 2024, la SARL/IDC prévoit une extension de son projet avec une nouvelle ligne de production en Polytéréphtalate d’Ethylène (PET). Cela permettra un approvisionnement régulier non seulement du marché local, mais aussi régional, et la création de plusieurs centaines de nouveaux emplois. Le wali a assuré son soutien pour la concrétisation de ce projet.

B. Salah-Eddine

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