Les habitants de la cité El Maabouda et de celles avoisinantes attendent depuis plusieurs années de voir leur quartier bénéficier d’une opération d’amélioration urbaine. La préoccupation principale réside dans l’état déplorable des chaussées et des trottoirs, rendus impraticables au fil du temps. L’artère principale, perpendiculaire au tracé du tramway et reliant l’école primaire Tchier Abdallah à la mosquée El Sibtaine via les 206 logements, représente un réel péril pour les piétons, notamment les jeunes écoliers et les personnes âgées. Pis encore, cette rue, étouffée à proximité du marché de la cité, est quotidiennement sujette à des embouteillages, particulièrement le matin, exposant les élèves à un autre risque mortel. Les usagers de ce tronçon se plaignent de bordures délabrées, de trottoirs inexistants par endroits, de crevasses et de nids-de-poule. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le stationnement anarchique des transporteurs clandestins en rajoute une couche. « Nous ne comprenons pas pourquoi notre cité est si négligée. Elle n’a jamais bénéficié de réhabilitations ou de réaménagements. Des projets modestes pourraient considérablement améliorer la situation sur ce tronçon très fréquenté par les automobilistes et les piétons. Il suffirait d’initier un projet pour réaménager le trottoir longeant le marché couvert, de refaire les bordures et de réhabiliter ce petit tronçon de chaussée », explique Mohamed, un habitant. D’autres résidents, ainsi que des professeurs du lycée El Mouiz Li Deen Allah El Fatimi, ont également soulevé l’état déplorable du trottoir longeant cet établissement scolaire. Notons, aussi, l’absence de tampons d’égouts et l’état défectueux des avaloirs, créant un danger imminent pour les usagers de la route. Il faut souligner que l’actuelle Assemblée Populaire Communale (APC) de Sétif a hérité d’une situation catastrophique résultant de l’inaction des assemblées précédentes, lesquelles n’ont entrepris aucune mesure pour améliorer la condition des différentes cités de la ville, plongées dans un état de décrépitude depuis plus d’une décennie. Quelques opérations ont été entreprises mais elles demeurent insuffisantes. Une étude portant sur la concrétisation de nouveaux projets devant remédier à cette situation critique s’impose.
F. Senoussaoui
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