La commune de Constantine a alloué une somme de vingt milliards de centimes pour la restauration de quatre anciens marchés, principalement situés au centre-ville. Ces marchés, à savoir Battou (ex-Verando), Boumezou, Souk El Asr, et Mohamed El Ramache à la cité Sidi Mabrouk, présentent une importante dégradation, nécessitant des travaux de rénovation et de modernisation urgents. Charaf Bensari, le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Constantine, a déclaré le week-end passé que cette mesure vise à redonner de la valeur à ces lieux emblématiques de la ville, qui sont également des générateurs de revenus. Selon lui, ces marchés donnent actuellement une piètre image de Constantine en raison de leur état délabré. Bien que des fonds aient déjà été alloués par le passé pour réhabiliter le marché Boumezou, les travaux ne sont toujours pas achevés. Selon des rapports techniques, le marché Boumezou présente des risques sécuritaires majeurs, notamment des escaliers fortement dégradés et l’absence d’un système anti-incendie. Ainsi, la rénovation de ce marché est considérée comme une priorité par la municipalité. Quant au marché Battou, situé au cœur de la ville, il est devenu sale et chaotique, surtout le soir. Le maire souhaite l’organiser de manière plus efficace, en recensant ses commerçants pour redonner de l’ordre à cet endroit. En ce qui concerne Souk El Asar, qui perd de sa splendeur, il bénéficiera également d’une enveloppe budgétaire conséquente pour sa restauration, tout en préservant le charme de la vieille ville. La municipalité a également l’intention d’améliorer les conditions de travail des commerçants, qui se plaignent depuis longtemps. Enfin, la rénovation du marché Mohamed El Ramache à Sidi Mabrouk est jugée prioritaire, car il génère d’importants revenus pour la ville. La municipalité prévoit aussi de revaloriser l’ensemble de son patrimoine immobilier afin d’en tirer davantage de bénéfices.
Rafik S.
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