Activités internes, communications et interventions médiatiques ; le début de l’année 2024 marque la relance de l’activité politique, partisane. La preuve est que la scène politique était animée durant le week-end et même certains jours de la semaine dernière. Ainsi, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a réuni, hier au Club El-Moudjahid au cœur d’Alger, les membres de son Conseil national. Une occasion de faire le tour d’horizon de la situation politique du pays. Dans son discours inaugural, le président du parti, Atmane Mazouz, se projette déjà dans l’élection présidentielle de décembre prochain. Il a également évoqué la situation politique du pays. Pour sa part, Youcef Aouchiche, a réuni, vendredi à Alger, les présidents des APC et APW de son parti. Une occasion de plaider pour la dotation des élus de plus de prérogatives. Il a également dénoncé la situation politique actuelle dans le pays et a rappelé l’initiative de son parti pour « créer un consensus national ». Il a également appelé à une « gestion transparente » des affaires locales. En début de soirée, la secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, était l’invitée d’un plateau de télévision de la chaîne El-Watania TV. Une occasion de revenir longuement sur sa dernière rencontre avec le chef de l’Etat et de constater des « avancées » dans l’ouverture du champ médiatique et politique après des mois de fermeture. C’était aussi l’occasion pour la cheffe du PT de réitérer son soutien et celui de son parti à la cause du peuple palestinien. Elle a également dénoncé « l’hypocrisie » de l’Occident. Deux jours auparavant, le président du parti Jil Jadid avait publié une tribune pour soulever un problème que vivent beaucoup de citoyens : les arrestations de certains commerçants pour des raisons liées à la spéculation. Pour l’homme politique qui dit ne pas « vouloir se substituer à la justice », relève que certains responsables locaux ont « fait du zèle » et des familles entières sont « décimées » à cause de l’emprisonnement, pour 7 ou 10 ans, d’un des leurs. Or, la solution à ce problème relève de « la régulation du marché ». Un appel qui avait été déjà lancé par la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune. Pour sa part, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a organisé une session ordinaire de son conseil national. La rencontre se tient durant deux jours. Du côté des partis du pouvoir, le FLN continue de structurer ses instances, nationales et locales. Il a désigné les membres du Bureau politique à qui il a donné des attributions claires et a constitué les commissions permanentes qui doivent assurer son fonctionnement. Le président du parti Sawt Echaab, Lamine Osmani, s’est rendu lundi dernier chez le président de la République pour discuter de la situation politique et sociale du pays. Il sera suivi par d’autres leaders politiques dans les prochains jours.
Akli Ouali
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