Le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, a supervisé hier, samedi 20 janvier, une opération de plantation de 500 arbustes dans le pôle urbain « El Kantara » de la commune de Sidi Amar. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une action citoyenne visant à sensibiliser les habitants sur leur rôle crucial dans la préservation de leur espace vital. L’opération environnementale a été planifiée avec la participation et la collaboration précieuse de la daïra d’El-Hadjar, de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Sidi Amar, et de la Conservation des forêts. Notons également la participation des éléments de la Sûreté de wilaya d’Annaba, de la Protection civile, de la Douane, des Scouts Musulmans Algériens (SMA) et des agents des APC de Sidi Amar et d’El-Hadjar, ainsi que des représentants de la société civile de la wilaya d’Annaba. Bien que le wali d’Annaba, les présidents des APC et l’ensemble des responsables présents aient participé à l’opération, les véritables acteurs étaient les habitants d’El Kantara. Au-delà de l’événement en lui-même, Djellaoui espère cultiver chez les citoyens d’Annaba l’esprit d’initiative, qui fait défaut à de nombreux habitants. Les nouveaux pôles urbains témoignent de l’absence regrettable de culture de préservation de l’aspect urbain et de l’environnement, malgré les opérations de plantation d’arbustes et la création d’espaces verts menées par les APC dans les communes d’Annaba. En raison du manque d’entretien et d’eau, les arbres meurent au bout de quelques mois, et les espaces verts virent au jaune, parfois dégradés par la présence de vaches errantes en zones urbaines. Un autre problème que les APC peinent à gérer de manière concrète, malgré les restrictions et les lois en place qui ne sont pas toujours rigoureusement appliquées. Néanmoins, il est essentiel de commencer quelque part, et c’est précisément ce que la wilaya a initié à Sidi Amar en impliquant activement les habitants d’El Kantara. Une forte présence citoyenne a été observée, avec des familles entières contribuant à la plantation de 500 arbustes dans leur cité. L’idée sous-jacente est que chaque personne plantant un arbre s’engage à en prendre soin. Cette expérience est envisagée comme un modèle à généraliser dans toute la wilaya d’Annaba, rompant ainsi avec le cycle de l’événementiel. Il est souligné qu’il n’y a pas de dates, de calendrier ou de bon moment spécifique pour prendre soin de l’environnement, mais qu’il s’agit plutôt d’un travail continu et ininterrompu.
Soufiane Sadouki
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