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Le président du Haut Conseil Islamique à Mila : « Le respect de tous les rites est synonyme d’unité »

Le président du Haut Conseil Islamique (HCI), Bouabdallah Ghoulamallah, a appelé au respect de tous les rites islamiques. « Le respects des différents rites islamiques fait l’union et la force de la nation », a-t-il dit. Lors de sa participation hier, dimanche 21 janvier, Mila, aux travaux d’un séminaire national sur le legs historique et spirituel du conquérant Abou al-Mouhadjir Dinar, l’ancien ministre des Affaires religieuses a appelé la communauté nationale au respect de l’ensemble des rites islamiques « afin de faire barrage aux groupuscules tendancieux qui tentent de semer le doute et la zizanie dans le corps de la nation ».

Ghoulamallah a fait savoir que le rite malikite adopté dans les pays du Maghreb se rencontre avec tous les autres rites religieux adoptés ailleurs et qu’il convient de les respecter de la part de tous afin de « promouvoir l’unité de la nation et renforcer son référent religieux ». L’orateur a, dans ce sens, appelé également les imams de la nation à faire preuve de vigilance pour « ne pas tomber dans les pièges des orientalistes et autres forces internes qui cherchent à semer le doute dans nos rangs ». En s’exprimant, à l’ouverture de la conférence, sur la personnalité d’Abou al-Mouhadjir Dinar, le président du HCI a qualifié ce dernier de « moudjahid et d’homme de la Paix et de la Science ». Selon Ghoulamallah, le fondateur de la première mosquée d’Algérie, Abou al-Mouhadjir Dinar en l’occurrence, a réussi à rapprocher les arabes et les berbères grâce à ses qualités de savant. « Grâce à la sagesse d’Abou al-Mouhadjir Dinar, la population autochtone a compris que les conquérants musulmans n’étaient pas venus pour coloniser le pays, comme l’avaient fait les Romains, les Vandales et les Byzantins avant eux ; mais pour répandre le message divin dans la paix ». Selon le conférencier, la tendresse, la souplesse et le mode opératoire d’Abou al-Mouhadjir Dinar, basé sur les enseignements coraniques, avaient permis l’islamisation de la population locale. Bouabdallah Ghoulmallah a, en outre, souligné que Koceïla, qui s’était opposé à Oqba Ibn Nafi et Abou al-Mouhadjir Dinar, au départ, s’était converti à l’Islam. « Koussayla s’est converti à l’Islam. Et il a fait front commun avec Oqba Ibn Nafi et Abou al-Mouhadjir Dinar contre les Byzantins ». L’orateur précise que Oqba l’avait, par exemple, chargé, à l’occasion de Aïd al-Adha, de lui égorger son mouton. « S’il n’était pas musulman, Oqba Ibn Nafi ne lui aurait certainement pas autorisé de lui égorger le mouton le jour de l’Aïd », dira-t-il. Il y a lieu de souligner que cette conférence, consacrée à Abou al-Mouhadjir Dinar, a connu la participation de Samir Djaballah et Ramdhan Ben Niya, respectivement représentant du ministère des Affaires religieuses et du Wakf et du ministère de la Culture et des Arts, ainsi qu’une pléiade de savants, d’imams des directeurs des Affaires religieuses des wilayas de l’est du pays et de la population des guides religieuses et de la société civile.

Kamel B.

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