Les résidents de la ville balnéaire d’Echatt, située à l’extrême ouest de la wilaya d’El Tarf, sont lourdement pénalisés par l’absence de lait pasteurisé, de légumes secs et de viande bovine importée.
Ils sollicitent les agents de contrôle de la direction du Commerce pour constater la situation et libérer la population des agissements de certains commerçants peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à fermer leurs magasins à chaque alerte de passage des contrôleurs. Notons qu’au centre-ville, un seul commerçant accepte de vendre du lait subventionné. À chaque passage du distributeur qui arrive la nuit, c’est la cohue, chacun cherchant à s’approvisionner en grandes quantités de sachets. Par ailleurs, bien que plusieurs boucheries soient ouvertes dans la ville, aucune ne propose de viande importée, obligeant ainsi les consommateurs à se tourner vers la viande locale ou à se contenter de poulet. Quant aux légumes secs, s’ils sont disponibles, ils sont cédés à des prix prohibitifs. Les haricots blancs sont même vendus en toute discrétion, comme s’il s’agissait de produits prohibés. Les citoyens demandent à la direction de tutelle de dresser des procès-verbaux à l’encontre des marchands qui ferment boutique, voire de les convoquer pour contrôler leurs registres de commerce. Il est également suggéré d’inciter les anciens vendeurs de lait à respecter leur registre où cette activité est déclarée. Il faut dire qu’en face de cette situation, une population de 35.000 habitants est contrainte de se rabattre sur le lait en boîte, qui revient cinq fois plus cher que celui vendu en sachet.
Ahmed Chabi
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