Fraîchement diplômés de l’école paramédicale d’El Tarf, ils sont nombreux à exprimer leur premier regret : leur affectation dans une structure médicale éloignée de leur résidence. Dans une région caractérisée par des communes éparses, toutes presque aussi éloignées les unes des autres, et avec des moyens de transport faisant cruellement défaut par endroits, ça va être un véritable parcours du combattant pour ces nouvelles recrues. C’est avec beaucoup d’amertume et de regrets que ces paramédicaux ont fait état des postes qu’ils vont occuper. À titre d’exemple, certaines jeunes filles doivent prendre le transport depuis la localité d’Ain Kebira, dans la commune de Bougous, pour se rendre dans la commune de Bouhadjar. Une autre doit se déplacer de la petite ville d’Asfour vers Besbes, et ces cas sont nombreux. Outre les pertes de temps et d’argent, le fait de devoir se lever tôt et rentrer tard, sans parler des retards éventuels, les choses s’annoncent compliquées pour ces nouvelles infirmières et aides-soignantes de la santé publique. Selon les services de direction de la Santé, le critère prédominant dans ces affectations serait les notes obtenues par ces paramédicaux à la fin de leur cursus d’études.
Iheb
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