Des habitants de la ville d’Ain M’lila expriment leur indignation face à la campagne d’abattage des chiens errants, actuellement organisée par les services de l’Assemblée Populaire Communale (APC). Ils dénoncent l’abattage systématique de ces « bêtes abandonnés par leurs propriétaires et qui ne demandent qu’à vivre ». Ces citoyens estiment qu’il serait plus judicieux de les placer dans des refuges et de les vacciner en attendant la création d’une fourrière. Quant aux animaux élevés en milieu urbain ou rural, tels que les chiens de garde, les bovins, les ovins, les caprins et les équidés, les habitants estiment qu’il suffit de les vacciner à temps. De son côté, le conseil communal indique que cette opération, menée en pleine nuit, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les zoonoses, en particulier la rage, qui constitue un danger pour la santé publique. Les riverains possédant des chiens ont été appelés à les garder chez eux pour éviter tout incident. Notons que les résidents de certains quartiers, notamment Soualhia et Fourchi, ont formulé à plusieurs reprises des plaintes concernant la prolifération inquiétante de chiens errants, livrés à eux-mêmes, fréquentant les zones mal éclairées et les îlots d’habitations retirées, à la recherche de nourriture dans les ordures. Conscients que, en cas de morsure par un animal infecté, le virus de la rage est transmis par voie nerveuse vers le cerveau, causant des lésions et entraînant la mort, les habitants comprennent la nécessité d’agir. Toutefois, ils soulignent que ce scénario redouté peut être évité grâce au vaccin contre la rage, reconnu pour son efficacité.
Nasreddine Bakha
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