Dans le sillage de la réhabilitation et de l’ouverture du jardin de Sousse, les autorités de la wilaya semblent avoir pris conscience de l’importance de la préservation de la tranquillité et de la beauté naturelle de ces espaces verts et de loisirs. Cela est d’autant plus crucial qu’ils sont situés à l’intérieur du tissu urbain et profitent pleinement aux riverains en quête d’oxygénation et de détente. D’autre part, deux de ces infrastructures, les jardins de « Beyrouth » et du « Square » situés respectivement dans les quartiers supérieur et inférieur de Sidi Mabrouk, viennent de bénéficier d’opérations de réaménagement global réalisées par l’Entreprise publique de réalisation et d’entretien des espaces verts de Constantine (Edevco). Ce qui est particulièrement positif, c’est que du personnel de gardiennage a également été affecté à ces jardins, longtemps laissés à l’abandon, pour veiller à leur préservation et à leur entretien permanent. Cela répond ainsi aux vœux des citoyens qui ont longtemps considéré que l’aspect gardiennage a souvent constitué le talon d’Achille dans la sauvegarde et l’entretien de ces lieux publics longtemps boudés par les habitants, notamment les familles. Livrés à l’abandon, les jardins publics seraient devenus « des repaires pour les délinquants, des abris pour les consommateurs d’alcools et de drogues, ainsi que des lieux de rassemblement pour les marginaux et les laissés-pour-compte de la société ». Notons que chaque jardin s’est vu affecter deux gardiens dont la mission est de gérer au mieux ces espaces publics en veillant à leur tranquillité, leur sécurité et à la sauvegarde de leurs équipements publics. Les mesures prises dans ce cadre visent à l’embellissement des espaces publics et à réhabiliter les lieux communs de détente au profit des citoyens de la ville, selon la cellule de communication et d’information du cabinet du wali. C’est dans cet ordre d’idées qu’il faut placer les opérations d’entretien des espaces verts venant d’être effectuées par l’entreprise de wilaya Edevco, touchant notamment l’axe reliant les quartiers de Benchicou et d’El Meridj, le nettoyage des espaces verts à Zouaghi, à proximité de l’université Mentouri, à la cité du 20 août 1955, et au jardin du 8 février à Zouaghi, entre autres.
A. Mallem
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