L’ex-secrétaire général (SG) de la section syndicale de l’entreprise du gaz liquéfié « GNL », M. B., a entamé avant-hier, mardi 23 janvier, une grève de la faim pour protester contre une « décision arbitraire », concernant sa suspension de son poste de vice-président de l’union locale des travailleurs algériens. Ce syndicaliste, âgé d’à peine 50 ans, était élu parmi d’autres représentants d’entreprises locales, pour former le bureau de l’union locale. Cependant, après avoir été remplacé par un autre SG à la tête de la section syndicale de l’entreprise de GNL, sur décision de justice, il est sorti en congé de travail pour se donner à fond au service du bureau de l’union locale, a-t-il indiqué. Quelle ne fut pas sa surprise de se voir « écarté, lui et d’autres syndicalistes du bureau de l’union locale, sise à la cité des frères Ayachi ». Il voudrait être réhabilité dans son poste, car, toujours selon lui, « il existe le procès-verbal de délibération, qui a été établi lors de l’assemblée élective du bureau ». Il ne demande donc « que l’application de la réciprocité des formes : il doit être déchu, comme il a été élu, par une commission légale ». Lors de sa seconde journée de grève, soit hier mercredi 24 janvier, il a reçu la visite de trois autres éléments qui vont le rejoindre dans son action. Selon les déclarations de l’un d’eux, il s’agit d’ « un règlement de comptes et non d’une opération réglementaire, qui nécessite l’ouverture d’une enquête », puisque la décision, selon la confirmation des éléments suspendus du bureau élu, « émane d’un ancien syndicaliste qui ne figure sur aucune liste habilitée à gérer ou s’introduire dans des dossiers lourds comme celui-ci ». Affaire à suivre…
Djamel Dib
Partager :