Au troisième jour de sa grève de la faim (voir notre édition du jeudi 25 janvier), le syndicaliste B. M. a été secouru avant-hier, jeudi 25 janvier, par la Protection civile et les services de la police judiciaire de Skikda, au siège de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), situé dans le quartier populaire de « la CIA », où il s’était enfermé dans le salon des invités. Au moment où tout le monde attendait l’arrivée de trois autres personnes censées le rejoindre dans son action, les éléments de la police judiciaire sont intervenus, accompagnés par un médecin et quelques membres de la Protection civile, suite à un appel d’urgence signalant la dégradation de l’état de santé de l’ex-secrétaire général du complexe de Liquéfaction de Gaz Naturel (GNL). Son état de santé, qui commençait à se détériorer, l’a conduit à rentrer chez lui sans faire trop d’histoires. Il a donc suspendu sa grève de la faim. Il envisage de reprendre ses fonctions au sein de l’entreprise, où il sera surveillé par le médecin du travail, selon un de ses collègues. Quant aux autres membres du bureau local de l’UGTA que nous avons rencontrés à l’entrée du siège en compagnie de l’agent de sécurité, aucun d’entre eux n’a osé prononcer un mot. A noter que B. M. a choisi une nouvelle stratégie pour réintégrer son poste d’élu au sein du bureau de l’union locale. Malheureusement, le secrétaire général de l’union de wilaya, H. M., qui est le seul responsable de la réhabilitation du gréviste, est actuellement en mission à Jijel. Selon toute vraisemblance, il s’agit d’une affaire de règlement de compte entre deux clans. Affaire à suivre…
Djamel Dib
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