Cela fait presque six mois que le service de maternité de l’Etablissement Public Hospitalier (EPH) El Hadi Bendjedid d’El Tarf est sans gynécologue. Une situation pour le moins contraignante pour les femmes dont la grossesse arrive à terme et qui sont généralement orientées vers l’EPH d’El Kala lorsque leur état est délicat et nécessite une césarienne. En effet, ces cas sont dirigés vers un établissement hospitalier où un gynécologue assure une garde. À défaut, la femme est orientée vers le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd d’Annaba ou l’Etablissement Hospitalier Spécialisé (EHS) Abdellah Nouaouria d’El Bouni, où des services de maternité sont disponibles. Concernant l’absence d’un spécialiste à l’EPH d’El Tarf, un responsable du secteur de la santé nous a indiqué que lorsque le gynécologue achève son service militaire civil, il préfère ouvrir son propre cabinet. Cela lui permet de gagner 70.000 dinars en une journée, un montant qu’il toucherait en un mois dans un hôpital. Ceci dit, l’affectation d’un nouveau gynécologue est prévue dans les semaines à venir, avec la sortie des nouvelles promotions en médecine. Par ailleurs, un nouveau bloc opératoire sera réceptionné au sein de cet EPH et sera réservé surtout aux femmes devant subir une césarienne, en remplacement du bloc opératoire actuel. Endommagé par un incendie il y a trois ans et mis hors service pendant plus d’un an, il a été complètement refait et doté de nouveaux équipements.
Iheb
Partager :