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Affaire de l’entreprise de matériaux de travaux publics de Constantine : Suite au débrayage, seize travailleurs traduits en justice

Un groupe de seize travailleurs, accusés d’avoir forcé la fermeture des portes d’accès à la zone industrielle d’Aïn Smara, entravant ainsi la circulation des travailleurs, des véhicules et des engins des unités de production basées dans ce site, a été traduit en justice par l’Unité Zone de l’Entreprise Nationale de Matériaux de Travaux Publics (ENMTP), qui gère la porte d’entrée de la zone industrielle. Ces travailleurs ont été identifiés comme les principaux instigateurs du blocage des portes principale et secondaire, perturbant l’activité des unités le mardi 23 janvier, lors de la grève déclenchée par une partie des travailleurs de la zone. Ils font l’objet d’une action pénale pour avoir entravé les non-grévistes dans l’exercice de leurs fonctions et perturbé le fonctionnement normal des unités de production. Concernant les conséquences de la grève déclenchée par les travailleurs ce même mardi, une autre action en référé conteste la légalité de ce mouvement. Selon Slimane Boulebd, Président-Directeur Général (P.-D.G.) de l’ENMTP, interrogé hier, samedi 27 janvier, « cette seconde action a été intentée auprès du tribunal d’El Khroub et vise à contester la légalité de la grève en cours depuis mardi ». Et dajouter : « La décision du juge est attendue au cours de la journée du dimanche 28 janvier.  Le nécessaire a été fait en requérant les services d’un huissier de justice pour constater le déclenchement et le déroulement de ce débrayage organisé devant la porte d’accès à la zone ». Dans le cas où la grève serait jugée illégale, chaque unité de production, en tant qu’employeur, engagerait une action en justice, invoquant l’entrave au droit du travail et le préjudice causé par la fermeture des portes en question, a-t-il souligné.

A.    Mallem

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