La cinquantaine d’habitations érigées dans le périmètre du secteur sauvegardé de la vieille-ville de Mila ne seront finalement pas démolies, à la faveur d’une intervention de l’association des Amis du Vieux Mila. En effet, l’association conduite par le professeur en médecine Said Segueni a réussi à préserver de la démolition un ensemble d’environ cinquante maisons situées dans ledit périmètre.
Considérées comme illicites par l’annexe de l’agence nationale du secteur sauvegardé de la vieille-ville de Mila, ces habitations étaient programmées à la démolition. Or, grâce à une intervention de cette association, le ministère de la Culture a promis de les épargner. Le professeur Said Segueni nous a indiqué avant-hier, samedi 27 janvier, à l’occasion de la tenue de la 17ème assemblée générale de son entité, que la direction de la protection et de la valorisation du patrimoine culturel au ministère de la Culture s’est engagée « de ne pas les démolir ». Notre source souligne que les habitations en question sont anciennes et que son association les a défendues par courrier officiel adressé au ministère. « L’annexe de l’agence nationale du secteur sauvegardé a classé ces bâtisses comme illicite parce qu’elles sont situées dans le périmètre protégé de la vieille-ville et qu’elles manquent de certains commodités, comme l’électricité ou l’eau. Aussi, elle a demandé leur rasage pur et simple. Or, ces maisons sont anciennes. Elles sont antérieures à l’agence elle-même. Et puis, si quelques-unes d’entre elles n’ont pas d’électricité ou d’eau, on peut trouver un compromis avec les parties concernées. Ce n’est pas parce qu’elles n’ont pas d’électricité qu’on doit les démolir », dira Segueni. Signalons que les habitations en question sont situées à l’extérieur du mur byzantin qui ceinture la vieille-ville, mais toujours dans l’espace du secteur sauvegardé. Celui-ci comprend, outre l’enceinte entourée par le mur byzantin, un espace d’environ 200 mètres à l’extérieur du rempart.
Kamel B.
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