Dans son intervention lors des travaux de la journée d’étude tenue hier, mardi 30 janvier, au siège de la wilaya à Daksi Abdessalem, le Directeur de la Formation et de l’Enseignement Professionnels (DFEP), Rafik Djoudi, a appelé les partenaires du secteur à s’impliquer davantage dans la mise à jour des programmes de formation. Il est temps de sortir du schéma et de participer effectivement à l’enrichissement des cursus de formation des apprenants du secteur, dont l’objectif primordial demeure leur insertion dans le monde du travail, a-t-il souligné. Cet avis a été partagé par le directeur de l’Emploi, Lokmane Messaoudene, lors de sa présentation d’un bilan chiffré sur les activités de son secteur au cours des quatre dernières années. Cette rencontre a été rehaussée par la présence d’Abdelkhalek Sayouda, le wali, du président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW), Issam Bahri, du secrétaire général de la wilaya, Mahrez Maameri, des députés de la Nation, des directeurs de l’exécutif, et des représentants de la presse écrite et audiovisuelle. Elle a été une opportunité pour débattre de toutes les questions relatives à l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle. Cette journée d’étude, initiée par le ministère de tutelle à travers l’ensemble du territoire national, était un cadre de concertation et de proposition, explique le premier responsable du secteur à Constantine. En réponse à une question posée par le directeur de la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) de Constantine, Djoudi n’a pas manqué de préciser que le secteur est ouvert à toutes les propositions. D’où l’appel lancé en direction des chefs d’entreprises afin de faciliter l’insertion professionnelle des sortants du secteur. Il s’agit, a-t-il tenu à souligner, d’une vision qui s’impose afin de répondre aux besoins d’un marché de travail de plus en plus exigeant, notamment dans les secteurs de l’industrie, de la production pharmaceutique, du tourisme, de l’audiovisuel, du bâtiment, des énergies renouvelables, de l’agroalimentaire, de la sécurité industrielle et de la maintenance des véhicules, entre autres. Il est temps aussi d’en finir avec cette formule « absurde », à savoir former uniquement pour former, dont les incidences sont là : des milliers de diplômés sans emploi, a exprimé un cadre du secteur. Notons, par ailleurs, que cette rencontre a été couronnée par la signature de six conventions avec les partenaires du secteur, l’Entreprise des Tracteurs Agricoles (ETRAG) et l’Établissement de Gestion de Services Aéroportuaires (EGSA), entre autres.
M. Kherrab
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