Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, a présidé avant-hier, jeudi 1er février, à Skikda, l’ouverture à la circulation de trois échangeurs donnant accès à l’autoroute Est-ouest, dans les zones de Saïd Bousbaa à El Harrouch, de Ras El Ma (Azzaba) et d’Oued Kebir (Ain Cherchar).
Le ministre, qui effectuait une visite d’inspection dans la wilaya de Skikda où il devait notamment s’enquérir de l’état du réseau routier, a souligné l’importance de ces échangeurs qui contribueront à faciliter l’accès à cette wilaya depuis l’autoroute. Rakhroukh a insisté sur la nécessité de mettre en place une signalisation routière près de ces échangeurs, et d’organiser des campagnes d’information en direction des automobilistes à travers différents médias et supports, afin de les aviser de cette ouverture et éviter ainsi des accidents, d’autant que les anciens accès à l’autoroute ont été fermés. S’agissant de l’état du réseau routier de la wilaya de Skikda, le ministre l’a estimé « satisfaisant », à l’exception des chemins communaux qui restent « relativement détériorés ». Il a fait savoir, à cet égard, que ces axes seront « réhabilités dans le cadre d’efforts concertés avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire », soulignant également que le dossier de réhabilitation des chemins communaux au niveau national « est au sein du ministère des Finances aux fins de prise en charge ». S’agissant du projet de réalisation d’une voie express reliant le port de Skikda à l’autoroute Est-ouest sur une distance d’environ trente kilomètres, qui est au point mort depuis des années, le ministre a déclaré que l’Algérienne des autoroutes « se trouve en discussions avec le groupe chargé des travaux aux fins de résiliation du marché ». En ce qui concerne les fissures apparues sur certains quais du port de commerce de Skikda, le ministre a révélé « qu’une opération d’intervention urgente sera inscrite avant que la situation ne s’aggrave », ajoutant, par ailleurs, qu’au cours du « prochain exercice », un projet sera inscrit en vue de la réalisation d’une voie rapide de 53 kilomètres reliant les communes d’Ain Bouziane et de Collo en contournant plusieurs communes, afin de fluidifier le trafic, notamment durant la saison estivale. Il a également évoqué la décision interministérielle (ministère des Travaux publics-ministère de l’Intérieur) au sujet des ralentisseurs non conformes aux normes, soulignant, à ce propos, que la construction d’un ralentisseur sera désormais soumise à une décision du ministère des Travaux publics lorsqu’il s’agit d’une route nationale, et à une décision de la wilaya quand il s’agit d’un chemin de wilaya ou communal. Il a insisté, à ce sujet, sur la nécessité d’appliquer des mesures coercitives contre les contrevenants. Dans la commune de Kerkera, le ministre a présidé la mise en service d’une route de contournement de 1,6 kilomètre, dotée d’un ouvrage d’art et qui a nécessité un investissement public de 350 millions de dinars. Un axe d’évitement qui permettra, a-t-on affirmé, de désengorger cette commune, notamment durant la saison estivale. Sur le site du projet d’extension du port pétrolier, un des projets stratégiques sur lesquels le groupe Sonatrach s’appuie pour augmenter ses exportations d’hydrocarbures, Rakhroukh a écouté un exposé sur l’état d’avancement des travaux qui est actuellement de l’ordre de 93 %, ce qui permet d’envisager la réception du projet « avant la fin de cette année 2024 », a-t-on assuré sur site.
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