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Produits de large consommation : Qualité, quantité et bons prix à Guelma

Contrairement aux années précédentes qui se caractérisaient par une pénurie des produits alimentaires de large consommation, les familles sont à présent rassurées à l’approche du mois sacré du Ramadhan qui débutera dans cinq semaines. En effet, les pouvoirs publics ont pris le taureau par les cornes en prenant des mesures idoines pour assainir ce secteur qui était dominé par des commerçants véreux, avides de gain facile.

Selon les citoyens que nous avons rencontrés le mercredi 30 décembre, lors de notre visite matinale dans les supérettes et marchés du chef-lieu de la wilaya de Guelma, les étals regorgent d’une grande variété de produits. On y trouve abondamment des bidons et des bouteilles d’huile de table, des paquets de sucre, de la farine, des boîtes de tomate double concentré, des sacs de semoule de 10 et 25 kilos, des sachets de lait pasteurisé, des paquets de beurre, des pois chiches, des haricots blancs, du riz, des lentilles, des pâtes alimentaires, des sachets de flan, etc. Une mère de famille croisée sans les rayons d’une supérette du centre-ville nous déclare : « Dieu merci ! Nous ne sommes plus confrontés à la pénurie de produits indispensables et nous pouvons enfin accueillir le mois de jeûne dans des conditions satisfaisantes. J’ai déjà effectué des emplettes que j’ai entreposées dans les placards, le réfrigérateur et le congélateur pour ne pas être prise de court ». Le rayon boucherie ne désemplit pas, car la viande fraîche d’importation est disponible pour la clientèle, qui n’hésite pas à en acheter quelques kilos à raison de 1.200 dinars le kilo. La viande ovine et bovine locale est affichée de 1.600 à 2.600 dinars le kilo, selon les pièces entreposées. Les viandes blanches ont enregistré une baisse significative. Certains bouchers se livrent à la concurrence en proposant le kilo de poulet entre 370 et 390 dinars, alors qu’il était vendu à plus de 570 dinars. Des mères et des pères de famille achètent désormais au maximum en fonction de leurs moyens financiers, tandis que d’autres préfèrent se tourner vers les cuisses et les ailes de poulet, vendues respectivement à 450 et 350 dinars le kilo. Les légumes sont disponibles à profusion au marché couvert Bousalem, communément appelé le marché du boulevard du volontariat, où les prix ont dégringolé. Les pommes de terre nouvelles sont proposées entre 50 et 60 dinars le kilo. Quant aux tomates, carottes, salades vertes, fenouils, betteraves, navets, concombres, oignons verts, artichauts, courgettes, et aubergines de bonne qualité, ils s’écoulent entre 50 et 120 dinars. Les mères de famille ont saisi cette opportunité pour garnir leurs couffins afin de faire bouillir la marmite de la maisonnée. Cette année, les agrumes sont abondants tant en qualité qu’en quantité, offrant une opportunité aux bourses modestes d’acquérir des oranges, des mandarines, des clémentines, et du citron à seulement 100-150 dinars le kilo, ce qui est une aubaine. En revanche, les poires et les pommes locales sont jugées chères. Coûtant plus de 500 dinars le kilo, elles sont boudées par les consommateurs.

Hamid Baali

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