Dans le cadre des travaux de la première session de la commission bilatérale pour le développement et la promotion des régions frontalières algéro-tunisiennes, les walis de Souk-Ahras et du Kef ont convenu d’étudier le projet de création d’une zone d’activités économiques communes. Ce projet pourrait se concrétiser, espère-t-on, dans la zone d’activités économiques en phase finale de réalisation dans la commune algérienne de Sidi Fredj, comprenant une superficie de 50 hectares englobant 60 parcelles. Un projet aussi réaliste que judicieux, qui devrait profiter aux porteurs de projets économiques des deux pays et contribuer au développement de cette région frontalière. Ceci d’autant plus que la feuille de route arrêtée par ladite commission bilatérale algéro-tunisienne prévoit « le développement des chaînes de valeur en matière de plantes à intérêt médicinal et aromatique, de culture du figuier de barbarie et des oliviers, de viandes rouges et blanches, de produits laitiers et de légumes destinés à la déshydratation et à la conservation », comme indiqué sur ce document. Dépendant de la daïra de Merahna, la commune de Sidi Fredj, qui est située à une dizaine de kilomètres de la frontière algéro-tunisienne, requiert, outre le développement de l’agriculture, des investissements ayant trait au tourisme, au commerce, à l’artisanat, aux équipements et aux services. Les autorités locales ont d’ailleurs pris des dispositions pour promouvoir cette zone d’activités en réaffirmant l’accompagnement de l’Etat aux investisseurs sérieux qui désirent s’y installer, en promettant leur détermination à aplanir les difficultés que ceux-ci pourraient rencontrer dans la concrétisation de leurs projets. Des rencontres sont régulièrement organisées dans cette perspective pour expliquer aux intéressés les avantages qu’offre cette région agricole, en particulier. La dernière en date de ces rencontres a eu lieu jeudi 1er février, à Sidi Fredj justement, se focalisant sur la diversification de l’agriculture familiale dans les zones frontalières et sur l’aquaculture. Initiée par la direction de la Pêche et de l’Aquaculture de Guelma, la journée de vulgarisation a connu la présentation de certaines expériences réussies dans le domaine des divers types de pisciculture intensive, semi-intensive et extensive. Les participants, dont des agriculteurs, des étudiants universitaires et des stagiaires des établissements de formation professionnelle, ont reçu des explications sur les avantages de l’aquaculture intégrée à l’agriculture, la création d’entreprises piscicoles et la production d’alevins et d’aliments de poissons. Le directeur de la Pêche et de l’Aquaculture de Guelma a estimé que les agriculteurs sont tenus d’adhérer à cette filière en plus de leur activité, pour obtenir des revenus supplémentaires.
- Allia
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