La numérisation de la fiscalité se généralise à Annaba. Après le Centre Des Impôts (CDI) de la wilaya, implanté à El Fakahrine, c’est au tour du Centre de Proximité des Impôts (CPI) d’El Bouni, qualifié de « pilote », d’être doté du système « Jibayatic », conçu dans le but de moderniser l’administration fiscale. Ce système a été mis en œuvre hier, dimanche 4 janvier, à travers un précepte de télé-déclaration et de télépaiement des impôts et des taxes, accessible sur le site « Jibayatic.dz », a-t-on constaté sur place. Sous la direction de Hayet Bouabbeche, sous-directrice de la gouvernance et de la sécurité des systèmes d’information de la Direction Générale des Impôts (DGI), l’opération s’est déroulée au siège imposant du CPI d’El Bouni. Il s’agit d’un édifice de quatre étages équipé d’informatique de dernière génération. L’événement a eu lieu en présence du nouveau chef de daïra, du maire d’El Bouni, ainsi que des cadres du secteur et de nombreux clients. Interrogé à cette occasion, Noureddine Benmouhamed, directeur du CDI (CDI) d’Annaba, déjà équipé dudit système, a souligné : « Le lancement du système Jibayatic s’inscrit dans la continuité du programme de modernisation de l’administration fiscale, particulièrement dans son volet numérisation. Cela, en conformité avec les directives des autorités supérieures du pays visant à généraliser la numérisation à tous les secteurs, y compris celui des impôts ». Allant dans le même sens, la représentante de la DGI, ainsi que les directeurs des Impôts de la wilaya d’Annaba et du CPI d’El Bouni, ont affirmé : « Le précepte Jibayatic est un système intégré visant à améliorer les recouvrements fiscaux et à limiter la fraude fiscale. Il concrétisera le rapprochement de l’administration auprès des citoyens grâce à la déclaration en ligne. Il permettra d’assurer une clarté totale dans toutes les opérations fiscales, en termes d’efficacité et de contrôle fiscal, en augmentant le niveau du recouvrement fiscal et en luttant contre diverses pratiques indélicates, telles que l’évasion fiscale et les fausses déclarations ». Enfin, les mêmes responsables ont tenu à rappeler les efforts soutenus de l’État, qui « n’a pas lésiné sur les moyens permettant à la direction des Impôts d’aller de l’avant dans son processus de modernisation ». Cela s’est concrétisé par l’acquisition des infrastructures nécessaires et la numérisation rapide de la fiscalité. Ils ont également mis en lumière le travail colossal accompli par les cadres et travailleurs des services des impôts, garantissant que leur administration soit à la hauteur des enjeux de la modernisation.
B. Salah-Eddine
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