La wilaya d’Oum El Bouaghi a commémoré, à l’instar des autres régions du pays, la Journée mondiale des zones humides, coïncidant avec la date du 2 février de chaque année. À cette occasion, la conservation des forêts a initié une journée de sensibilisation au profit des enfants au centre culturel islamique du chef-lieu de wilaya. Les cadres de cet organisme ont mis en exergue l’importance des zones humides et la nécessité de leur protection et préservation. Il importe de rappeler que les services des forêts ont comptabilisé plus de 25.000 oiseaux migrateurs dans ces zones, dont 7.500 flamands roses. À ce propos, notons que pas moins de 10 % de la population mondiale des flamands roses niche dans les zones humides de la wilaya d’Oum El Bouaghi lorsque la pluviométrie est favorable. S’étendent sur une superficie globale de 160.000 hectares, lesdites zones sont réparties sur quatre communes, à savoir Ain Zitoun, Boughrara Saoudi, Ouled Zouai et Harmlia. Huit d’entre elles sont classées dans la convention de Ramsar et trois autres sont en cours de classement. Ces chiffres positionnent la wilaya au premier et au second rang national, respectivement en termes de superficies et de nombre des zones classées dans ladite convention. Pour rappel, l’Algérie compte un total de 1.451 zones humides, dont 762 naturelles et 689 artificielles, selon les données de la Direction Générale des Forêts (DGF). Ces terrains agissent comme des éponges naturelles en absorbant les eaux de pluie excédentaires, limitant ainsi les inondations. Lors de la saison sèche, elles libèrent l’eau stockée, une opération permettant de pallier la sécheresse et de réduire ainsi les pénuries d’eau, expliquent des experts de la DGF. Ainsi, ces zones humides se doivent d’être protégées de la chasse illicite, du braconnage et des opérations d’irrigation illégale des terres situées à proximité.
K. M.
Partager :