Rachid Hachichi, P-D.G du groupe Sonatrach, accompagné de cadres de son département et des autorités locales des wilayas d’El Tarf et d’Annaba, était hier mardi en visite d’inspection et de travail à l’unité de dessalement de Koudiet Edraouch, dans la commune de Berrihane, relevant de la wilaya d’El Tarf. Sur place, le P-D.G a eu droit à des exposés détaillés sur l’état d’avancement des travaux par les principales entreprises en charge de la réalisation de cette infrastructure, en l’occurrence AEC et SARPI, qui ont atteint un taux de 47 %. Les interventions ont été axées sur l’aspect du génie civil et celui de la mécanique, qui constituent les pierres angulaires d’un projet qui revêt une importance stratégique et à portée nationale, dont le suivi fait l’objet d’une attention particulière par les plus hautes autorités du pays, comme a tenu à le souligner Hachichi. En ce sens, le responsable a indiqué qu’une commission spéciale sillonne les wilayas où la réalisation d’unités de dessalement est en cours, notamment à Oran, Boumerdès, Béjaïa, Tipaza et El Tarf. Dans leurs exposés, les intervenants ont fait état d’une trentaine d’entreprises engagées dans ce grand projet, pour des effectifs atteignant les 1.369 travailleurs. Quant aux équipements nécessaires au fonctionnement de cette unité de dessalement, ils proviennent d’Afrique, d’Europe et d’Asie. Par ailleurs, l’autre aspect évoqué concerne la formation, qui touche plusieurs profils, comme la mécanique, l’entretien, les ressources humaines, l’électricité, les agents polyvalents et la coordination en instrumentation. Cette unité de dessalement, dont le coût est évalué à 300 millions de dollars, s’étend sur une superficie de onze hectares. Elle est prévue pour être réceptionnée, le 15 décembre de l’année en cours. Avec une production de 300.000 mètres cubes par jour, elle desservira les wilayas d’El Tarf, Annaba, Guelma et Skikda. En prenant la parole, le P-D.G de Sonatrach, a d’abord remercié les jeunes cadres des entreprises impliquées dans le projet pour leur engagement, tout en insistant sur le volet de la formation, car, a-t-il dit, si la réalisation de ce projet nécessite environ deux ans, sa pérennité nécessitera des décennies de travail continu. Enfin, le responsable a ajouté, en guise de conclusion et à l’attention de toutes les parties impliquées, qu’il est là pour les soutenir, les encourager et que son département les aidera à lever toutes les contraintes ou difficultés qui pourraient surgir.
Iheb
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