La circulation automobile dans la ville de Souk-Ahras est devenue on ne peut plus problématique. C’est que le plan de circulation en vigueur, dont l’élaboration date du siècle dernier, s’avère désormais inadapté à un tas de conditions apparues, notamment, suite à la multiplication effrénée du parc local des véhicules. Si cet inconvénient est peu perceptible dans les cités périphériques, au centre-ville, il a pris des proportions inquiétantes dans la mesure où il n’est plus aisé pour les automobilistes astreints au passage par les voies centrales d’y circuler à cause des embouteillages qui se produisent à longueur de journée. De surcroît, le stationnement se fait sur les deux côtés, un phénomène contre lequel même les agents de l’ordre public ne peuvent rien faire vu le manque d’espaces réservés à cet effet. Cette malheureuse situation, qui ne manque pas parfois de mettre les nerfs des automobilistes à rude épreuve, se ressent particulièrement dans les rues de l’ALN et d’Ibn Khaldoun, et sur les ronds-points de Badji Mokhtar, de Serdouk, de Biskri, de l’hôpital régional et de l’horloge. S’ajoute à cela l’incivisme de la plupart des commerçants riverains des avenues principales, qui ne se gênent pas de squatter les espaces se trouvant face à leurs boutiques en y déposant toutes sortes d’objets, ce qui crée des situations inextricables pour les usagers. Il est donc grand temps pour les pouvoirs publics de mettre en œuvre le nouveau plan de circulation s’il est toutefois prêt car il tarde à voir le jour malgré son urgence signalée.
Hamid Fraga
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