Les éléments de la police de la wilaya de Sétif ont réussi la semaine passée, un véritable coup de filet. Ils ont réussi à saisir une importante somme en devises fortes de 440 050 d’euros. En effet, les éléments de la police des frontières (PAF) et des douanes algériennes, à l’aéroport 8 mai 1945 de Sétif ont procédé la semaine passée, à l’arrestation d’une personne qui s’apprêtait à quitter le territoire national en direction de Paris (France) en possession d’une importante somme d’argent en devises fortes non déclarée estimée à 120 050 euros bien dissimulée dans son bagage à main, selon un communiqué de la cellule de presse de la police parvenu avant-hier jeudi à notre rédaction. Selon des informations en notre possession, le mis en cause dans cette affaire de transfert illicite de capitaux vers l’étranger est un médecin spécialiste très connu à Sétif. Poursuivant leur enquête et munis d’un mandat de perquisition délivré par le parquet compétent du tribunal de Sétif, les agents de la brigade de lutte contre la criminalité économique et financière relevant de la direction de la sûreté de wilaya de Sétif ont pu saisir une somme supplémentaire de 320 000 euros au domicile du suspect. Après avoir terminé les procédures d’enquête, l’interpellé été déféré par devant les autorités judiciaires compétentes, pour violation de la législation et de la réglementation relatives aux changes, aux mouvements de capitaux vers et depuis l’étranger et à l’évasion fiscale. Il y a lieu de rappeler que la déclaration de devises est obligatoire à l’entrée et à la sortie du territoire national pour tout montant égal ou supérieur à 1000 euros pour les nationaux résidents et non-résidents et 5000 euros pour les étrangers. Pour les voyageurs résidents, si la valeur de l’argent en leur possession est inférieure ou égale à 7500 euros ou leur équivalent en d’autres devises, il leur est fait obligation de présenter un avis de débit bancaire. Si la valeur est supérieure à 7500 euros ou leur équivalent en d’autres devises, le voyageur est tenu d’être détenteur d’une autorisation de la Banque d’Algérie. Selon la loi, quiconque commet l’infraction ou une tentative d’infraction sera puni d’une peine d’emprisonnement de 2 à 7 ans, de la confiscation du corps du délit, de la confiscation des moyens de transport utilisés pour la fraude et d’une amende qui ne saurait être inférieure au double de la somme sur laquelle a porté l’infraction ou la tentative d’infraction.
F. Senoussaoui
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