La troisième édition de la foire algérienne de l’entrepreneuriat, de la formation et de l’économie numérique, « Algeria Career Fair » (ACF), a ouvert ses portes avant-hier, jeudi 8 février, à l’hôtel Sheraton, en présence d’une importante délégation. Le lancement de cet événement, organisé à l’initiative de la startup « Galacticom », spécialisée dans l’organisation d’événements scientifiques, a été effectué par le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui. Ce dernier était accompagné du ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, ainsi que d’autres autorités locales et sécuritaires. Juste après l’inauguration officielle de cette foire, Hamza Kermiche, le gérant de Galacticom et l’organisateur de l’événement, a prononcé un discours dans lequel il a souligné les objectifs de cette édition : « L’ACF revient dans une nouvelle édition, une édition qui rassemble des acteurs nationaux activant dans le domaine de l’entrepreneuriat, la numérisation, et tout ce qui concerne la formation ». Il a ajouté que la foire se veut une occasion de présenter l’actualité dans le domaine de l’entrepreneuriat, de discuter des moyens du développement de l’esprit entrepreneurial, de concrétiser la culture de la formation continue, ainsi que de promouvoir le déploiement de nouvelles technologies. Pour sa part, Djellaoui, dans son allocution d’ouverture, a souligné l’importance de cette foire en tant que plateforme regroupant des jeunes entrepreneurs, des entreprises de différentes tailles, des acteurs de l’e-commerce, des écoles, des centres de formation, des experts dans le développement de programmes et de sites électroniques, ainsi que des institutions financières. Il a mis en avant le rôle de ce salon dans le soutien de l’entrepreneuriat et de l’innovation, en mettant particulièrement l’accent sur le rôle de la numérisation dans la résolution des défis actuels et futurs. Quant au ministre Yacine El Mahdi Oualid, il a indiqué lors de son allocution que cette foire offre l’occasion de découvrir les startups, en particulier les acteurs de ce domaine dans la wilaya d’Annaba. Il a ensuite visité les stands de plusieurs entreprises, dont trente startups œuvrant dans divers domaines. Le ministre a exprimé le soutien du gouvernement en faveur des propriétaires de startups et des porteurs de projets, en soulignant les facilités et les mécanismes développés pour les accompagner concrètement dans le lancement de leurs projets. Il a également évoqué les avantages accordés aux auto-entrepreneurs, notamment en ce qui concerne le système fiscal et l’assurance sociale. En marge de la foire, le ministre a participé à une rencontre avec des jeunes porteurs de projets innovants, offrant ainsi une opportunité pour ces derniers de poser des questions sur l’aventure entrepreneuriale. La visite de travail s’est poursuivie au siège de « Wajeez », où le ministre a salué les efforts déployés par l’entreprise dans le développement de ses services, en particulier sa plateforme numérique. La troisième édition de l’ACF, placée sous le haut patronage du ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, de la ministre de la Numérisation et des Statistiques, ainsi que du wali d’Annaba, a attiré la participation de pas moins de 75 entreprises, dont trente startups innovantes dans divers domaines. L’édition de cette année propose un cycle riche de conférences et de débats animés par des acteurs et des experts reconnus dans le domaine de l’entrepreneuriat et du e-commerce.
Un pôle technologique national en perspective
Par ailleurs, lors de sa visite de travail, Yacine El Mahdi Oualid, a fait état d’une « proposition de création d’un pôle technologique national dans cette wilaya par l’exploitation de l’immeuble « ENSID » inutilisé depuis vingt ans à Chaïba, dans la commune de Sidi Amar ». Dans une déclaration à la presse au terme de sa visite de cet immeuble après avoir présidé l’ouverture de la foire algérienne de l’entrepreneuriat, de la formation et de l’économie numérique à l’hôtel Sheraton, le ministre a indiqué que « l’investissement dans ce bâtiment par la création d’un pôle technologique national permettra aux startups, aux entreprises innovantes et aux acteurs de l’économie numérique du pays d’échanger et de développer leurs compétences dans la maitrise des technologies pour le développement des activités innovantes ». Le ministre a ajouté que la transformation de ce siège en pôle technologique national consolidera l’écosystème entrepreneurial et incitera les jeunes et les compétences technologiques à s’engager dans l’investissement lié à l’économie numérique. Cet immeuble appelé à accueillir le futur pôle technologique national est situé à trois kilomètres de l’Université Badji Mokhtar d’Annaba (UBMA) et se compose de plusieurs étages qui accueillaient des structures administratives de l’ex-groupe Sider, a-t-on indiqué.
Hanine Boucenna / AG
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