« La FAF a décidé d’annoncer le sort de Belmadi en date du 21 février prochain, date à laquelle elle annoncera également le nom du nouveau coach de l’EN ». Cette information, non vérifiée, qu’il faut donc prendre avec beaucoup de réserves, dans un contexte marqué par une inflation de spéculations, a été rapportée par un site spécialisé, qui n’a pas jugé utile de citer sa source. Le même site a publié un article très tendancieux à l’égard de Djamel Belmadi, accusé indirectement et dans un style pernicieux d’avoir causé à la Fédération Algérienne de Football (FAF) un manque à gagner de 16,7 millions de dollars, soit 350 milliards de centimes, « qui auraient pu contribuer à assurer un avenir plus stable » à la fédération ! Des écrits qui frisent le dénigrement, pour ne pas dire la diffamation, sont quotidiennement livrés à une opinion publique que l’on n’arrive pas à détourner, dans la mesure où elle a déjà pris une position opposée à cette campagne anti-Belmadi, menée à travers le Net et les réseaux sociaux par des cercles connus et dont l’allégeance à des parties occultes ne fait plus aucun doute. Ce qui se passe aujourd’hui sur la scène footballistique est grave. Mais ce qui est gravissime, c’est cette manière de défier le ministre de la Communication. Lors de sa rencontre avec les représentants des médias sportifs, Mohamed Laâgab n’avait-il pas exhorté tout le monde à adopter une attitude mesurée, loin de la recherche effrénée du « scoop » ? Il avait mis en garde contre une certaine façon d’exercer le métier de journaliste, qui pourrait avoir un impact négatif sur le climat social. Malgré ce rappel à l’ordre, des voix ont continué à semer la confusion, sans tenir compte des règles professionnelles les plus élémentaires. Pourquoi cet acharnement contre un homme, qui a préféré relever le défi dans son pays que de mener une carrière professionnelle paisible et doublement rémunérée à l’étranger ? Il y a sûrement une ou plusieurs raisons à ce procès intenté contre Djamel Belmadi. Que cherchent tous ces clans, qui s’obstinent à le faire sortir par la petite porte, en portant atteinte à sa personne ? Mais que veut cette « sous-Issaba », qui ne lâche pas prise ? Ces commanditaires, bien imprégnés des textes et des lois qui régissent le football, auraient-ils l’intention de persister jusqu’à pousser les pouvoirs publics à réagir publiquement, les entrainant à transgresser l’un des « commandements sacrés » de la FIFA : ingérence dans les affaires de la fédération ? Au-delà de toutes ces questions, qui a intérêt à voir l’institution installée à Lausanne sanctionner l’Algérie, en la privant de compétitions internationales à la veille du démarrage des éliminatoires de la coupe du monde 2026 et la CAN 2025 prévue au Maroc ? Au-delà de la personne de Djamel Belmadi, il y a un complot qui se trame contre l’Algérie, dont les concepteurs se sont adonnés à un « jeu » dangereux, qui, tôt ou tard, se retournera contre eux. Walid Sadi, le patron de la FAF, est appelé à faire preuve d’une lucidité extrême pour ne pas tomber dans le piège, car il s’agit bel et bien d’un piège.
Mohamed M.
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